1762 - L'été de l'année dernière, Édimbourg, Écosse. Les vagues frappaient contre la rive en un bruit constant et répétitif, comme une douce berceuse chantée par la mer du nord, une caresse légère sur votre front, un tendre baiser rassurant de la nature. Tout indiquait un matin normal sur les quais du port de Leith, si ce n’étaient les corps inertes qui flottaient comme des billots de bois mou abandonnés. Six corps. [...] Lire plus.
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Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Deirdre Fairbairn Mar 17 Avr - 23:51





Repas de famille



En un rien de temps, je me retrouvais entraîner à l'étage par la maitresse de maison... Ma tante donc ?
Souriante, elle ne semblait pas le moins du monde déstabilisée comme si rien ne pouvait l'étonner. Quelques instants plus tôt, elle était prête à me mettre à la porte sans sourciller et à présent, elle se comportait de manière si... chaleureuse. Le revirement de comportement me donnerait presque le tournis si je n'avais pas déjà bien des pensées qui se bousculaient dans ma tête.

"Dis-moi, fin limière comme ton père? Charisme pour sûr, tu es très … Mackenzie pour sûr !"

Je la regardais un moment, tentant de comprendre le sens de sa phrase. Très Mackenzie ? J'avais du mal à trouver le moindre point commun avec eux... Je ne venais pas du même monde, j'avais évolué dans une catégorie sociale différente..

"Je ne saisis pas ce que vous voulez dire, Madame..."

Mais celle-ci semblait déjà ailleurs, emportée par l'air qu'elle fredonnait. Quelle drôle de dame ! Elle m'arracha un sourire alors que je m'en faisais la remarque. Elle me semblait si spontanée et naturelle... Ça avait quelque chose de rafraîchissant.
Je n'eus néanmoins pas le temps de méditer plus longtemps la question quand je me fis rattraper par Katherine. Le soupir de soulagement qui s'échappa de mes lèvres était plus expressif que tous les mots que j'aurais bien pu trouver. Je lui sautais littéralement au cou en la voyant. Dieu merci, elle était là !
Je n'étais pas sûre de pouvoir gérer mes émotions en étant encerclée par des visages inconnus. Il y avait certes Àdhamh que je connaissais mais... C'était si étrange ! Alors qu'elle... Elle savait déjà, elle pouvait me soutenir et elle connaissait exactement ce que c'était d'être complètement perdue sans savoir quel comportement adopté, ce que l'on pouvait dire ou non, ce qui était convenable de faire ou pas...

"Il t'a reconnue ? Qu'est-ce qu'il s'est passée ? Raconte-moi !
-Oh Kat'... Je ne sais pas !"


Tout s'était passé si vite et pourtant cela me semblait faire une éternité depuis que j'avais passé le pas de la porte, bouillonnante de rage, prête à crier un tas d'horreurs à mon père... Qui m'avait, à mon plus grand étonnement, reconnu ?
C'était si invraisemblable que quelque part dans mon esprit, une voix se mit à me murmurer qu'il pouvait encore se rétracter à tout moment. Revenir sur tout ce qu'il avait pu dire et disparaître à nouveau.
Je serrais la main de Katherine, la suppliant silencieusement de contredire ces pensées obscures qui se faisaient doucement un chemin dans mon esprit.

"Il.. Il m'a présenté des excuses... Et il veut rattraper le temps perdu ! J'ai tellement du mal à y croire... J'ai l'impression que rien de tout ça n'est réel..."

Mon coeur se serra à l'idée qu'il décide qu'il avait parlé trop vite. Qu'il n'avait pas de temps à perdre ou encore qu'il était de toute manière trop tard pour créer un véritable lien...
Je m'obligeais à ne plus y songer, tentant un sourire à l'adresse de ma meilleure amie.

"Alors, les Mackenzie sont comment ?"
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Àdhamh MacKenzie Sam 28 Avr - 22:06




Les MacKenzie et leurs invités
Repas de famille




« Hé bien, vous deux, vous êtes de sacrés cachottiers, tout de même ! Une fiancée ? Et une fille ? Et dire que la journée n’est pas terminée...
- … Pardon ? Deirdre est sa quoi ? »

Ça lui apprendra, au Ceasg, à ne prêter qu’une oreille distraite aux événements qui l’entourent. Son attention est difficile à capter et il arrive très souvent que l’orfèvre rate des informations importantes, des conversations ou même des personnes. Estomaqué, n’étant pas sûr d’avoir bien entendu, Àdhamh attend que l’un des deux répète la question. Toutefois, au fond de lui, la peur s’enroule autour de ses tripes et lui tord l’estomac. Il sait ce qu’il a entendu. Ce n’est pas une élucubration de son cerveau inattentif. Pourtant, il aimerait… Deirdre, la fille d’Ùisdean et donc, sa nièce ? Heurté de plein fouet, il replace enfin toute la scène, constituée des éléments grappillés à droite à gauche par son esprit curieux et volatile. Deirdre, fille illégitime de son frère, sa nièce et employée dans sa bijouterie. Non, c’est trop, beaucoup trop. Il a besoin d’air.

La mâchoire serrée à en devenir douloureuse, il sent un poids lui compresser la poitrine lorsque les souvenirs d’Imogen remontent lentement à la surface. Cette femme, celle de son frère aîné, qu’il a connu durant toute son enfance et tragiquement balayée par la maladie. Il ne veut pas y croire, Ùisdean n’aurait jamais osé… Non, enfin ! C’est son grand frère, un homme qui fut un modèle et un idéal vers lequel tendre. Le prodige des MacKenzie, aîné et valeureux guerrier. Dans l’esprit du Ceasg, c’est impossible que cet homme ait commis le crime de fréquenter une autre couche que celle de son épouse. Ça ne colle pas ! D’aussi loin qu’il se souvienne, ils étaient heureux en mariage ! Àdhamh était aux côtés de son frère lorsque la tragédie frappa la famille. Il a été témoin de la détresse de son frère, de son chagrin et du chemin qu’il a fallu parcourir pour remonter la pente. C’est hors de question, l’orfèvre refuse. Il ne comprend pas. Si Ùisdean aimait tant Imogen, pourquoi être allé voir ailleurs ? Est-ce que ses souvenirs juvéniles sont erronés ou est-il encore trop candide ?

« Je n’étais pas vraiment en état de gérer la chose lorsque je l’ai appris… Mais il n’est jamais trop tard pour prendre ses responsabilités… Du moins, j’ose l’espérer… Je n’ai aucune idée de comment être un bon père…
- Ferme-la ! »

Le sang de l’Écossais bout dans ses veines, éprouvant un profond dégoût envers le comportement de son aîné. « Tu n’as donc aucune honte ?!, gronde-t-il d’une voix tremblante. » Àdhamh serre un peu plus le petit Fionnlagh contre lui, conscient qu’élever ainsi la voix pourrait l’effrayer. La respiration du Ceasg s’accélère, en colère et profondément déçu par Ùisdean. Ses illusions de gamin éclatent pour de bon en mille morceaux et avec elles, l’image d’un frère idéalisé, mais qui ne vaut finalement pas mieux que le premier MacLeòd venu. « Comment as-tu pu faire une chose pareille à Imogen ?, lui crache-t-il au visage. »

Le bijoutier se tourne vers Peadrus et gronde avec la même émotion dans sa voix. « Et toi, pourquoi tu agis comme si ce n’était pas grave ? Est-ce qu’il n'y a que moi que ça dérange, ici ?! » Il reporte son attention sur le fautif principal, lâchant son pauvre cousin qui n’avait finalement rien fait dans cette histoire. D’où il se trouve, Àdhamh ne peut lire l’expression qu’arbore Ùisdean, mais il espère que l’autre est capable de voir toute l’animosité qu’il éprouve pour lui et à quel point ses actions le débectent. « Tu n’as pas réussi à être un bon mari, je doute que tu sois un bon père. »
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Kenno'cha MacKenzie Lun 30 Avr - 17:57

Kenno’cha a peut-être muri en devenant mère, ou bien, elle a connu des blessures qui font que … ce genre de maux qui vous font relativiser bien des choses. Sa conscience est un terrain immense qui se module selon ses propres décisions, Dean a donc trompé Imogen. Ce n’est pas la faute de sa…nièce. C’est tout à fait la faute de Dean, mais l’aîné idéalisé prend la parure du commun. Au fond, Kenno’cha sent le précipice s’élargir, celui qui s’est construit avec son mariage, pour son bien et qui devient de plus en plus grand.

Siomon lui manque, il aurait été un élément parfait dans cette soirée, une épaule sur qui se raccrocher, elle s’entends merveilleusement bien en sa compagnie mais ce n’est pas quelque chose de bien, non, leurs caractères associés ne donnent pas quelque chose de bon. Et pourtant…

La rouquine soupire. Dans ses pensées vagabondes, emportant les femmes, elle réalise que son aîné n’est qu’un homme. Comme un autre. Et il y a une preuve vivante. Ce n’est pas bien tout cela, pour Imogen, c’est plus que mal, l’adultère…oh elle se moque bien de Dieu et de ses louanges, elle ne pense simplement qu’à l’épouse bafouée. Qui n’est hélas plus là…pourrait-elle être assez heureuse dans sa mort, de voir que Dean a une chance…ou bien pas du tout ?

Au-delà de cela, il y a l’enfant que représente Deidre, Dean a été malheureux par le passé, n’est-ce pas un possible à accepter ? Elle l’ignore, tout ce qu’elle peut tenter de faire, c’est de relativiser, elle avouerait à son aîné, plus tard, qu’elle n’approuve pas, mais qu’il y a pire dans la vie. Et puis, qui ne fait pas d’erreur ? Elle est mal placée pour dire quoi que ce soit, mais elle n’a jamais aimé son pauvre riche mari, lui, à l’inverse…ah que les choses de la vie peuvent être délicates et complexes.

Il y a pire dans une vie, comme la mort d’un frère à la guerre, d’enfant presque né…et elle aurait tant aimé qu’il en fasse milles des bâtards et qu’il ne meurt à la guerre. Kenno’cha soupire et finit par retrouver son sourire, entraînant les demoiselles donc et sa cousine, sans plus réfléchir. A l’étage, Kenno’cha ouvre grand la porte de sa propre chambre et se dirige vers une malle, elle ouvre le coffre et en sort une robe élégante, simple, d’une belle couleur bleu clair, peut-être que Deidre n’en aimera pas es teintes.

« Elle te plait ? » Demande Kenno’cha. « Si oui, après ce soir, elle est à toi. » Elle ne sait trop comment approcher la jouvencelle, et croit toujours que la générosité et les cadeaux aident, mais elle aime offrir, c’est plus fort qu’elle. Dans tous les cas, puisqu’il y a une demoiselle dans sa famille et qu’hélas, elle ne pourrait point faire valoir grand-chose dans la reconnaissance de son lignage, Kenno’cha se rapproche de sa coiffeuse et ouvre un des tiroirs.

Laissant les demoiselles, qui se connaissent visiblement, discuter, Kenno’cha se demande furtivement s’il ne peut y avoir une entourloupe d’escroqueuse. Après tout, n’est-ce pas possible ? L’une est fiancée à Adham, mais ce n’est pas le plus riche de la famille, au contraire, à ce qu’il parait, quant à l’autre, ce serait idiot, une bâtarde ne reçoit potentiellement quelque chose que si les membres d’une famille sont d’accord, enfin vous comprenez….par esprit de protection, la Ceasg se dit qu’elle devrait peut-être payer quelqu’un pour en savoir plus. Ce serait une bonne chose, après, pourquoi virer paranoïaque ? Ce n’est pas tout à fait son genre.

« Tiens. » Elle tends une petite boite à sa nièce, chassant ses idées farfelues d’hyperactive. Dans celle-ci, une médaille, un petit rien, un quelque chose qu’elle devait donner à son premier enfant, quand il aurait l’âge. Mais puisqu’elle ne le pourra jamais… « Juste…ne le porte pas pour l’instant, les Anglais n’aimeraient pas. » C’est une médaille frappée au blason de la famille, c’est une bâtarde sans possible sur la lignée, mais…comment dire, ça ne veut pas dire qu’il soit possible de la rattacher à eux. Dean ferait-il la tête ? Kenno’cha s’en fiche, elle aurait dû avoir une fille, elle en est certaine, mais puisque le destin ne l’a pas voulu, elle s’était jurée de le donner à une nièce. C’est une symbolique importante pour la chanteuse, sûrement seulement pour elle, il n’y a que la femme de Peadrus qui sache et la jeune femme lui sourit.

« Bon, on ne va pas traîner, la robe te convient ? C’est pour passer à table, seulement, c’est une habitude que j’ai depuis mon défunt époux. Et puis, on ne va pas laisser les garçons seuls trop longtemps ! »
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Jeune veuve presque éplorée, elle porte à bout de bras l'Empire Textile de Grawn Textile, faisant fortune avec le lin. Chanceuse à ses affaires, qu'elle tient d'une main excellente, ainsi que lui a appris son époux, le tout reviendra à son fils, seul et unique héritier Grawn.
Amoureuse de chant et manipulatrice des notes, un air coule toujours sur ses lèvres pour vous plaire et vous emporter dans la sarabande de son existence pleine de vie!
Elle est douce comme terrible, mais merveilleuse de légèreté, cachant un esprit plus aiguisé que l'on ne pourrait le soupçonner. Femme qui rêve d'être forte, elle admire Diderot et la philosophie de son siècle, rêvant de France et de courir les salons, elle ne croit en Dieu que pour les apparences et privilégie le matérialisme mais mieux vaut dissimuler ce genre de chose...
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Katherine Garnier Mar 1 Mai - 18:31


Repas de famille
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À peine Deirdre et Katherine avaient-elles fait connaissance qu'elles s'étaient raconté l'histoire de leurs vies et pourquoi elles étaient à Edimbourg. Elles avaient avancé dans leurs quêtes ensemble, se promettant de tout se raconter et de rester motivées dans leurs recherches, peu importe la difficulté. Elles avaient finalement eu ce qu'elles désiraient, elles avaient retrouvé leurs pères. Mais à l'inverse de la brune, la rouquine n'avait pas eu de la chance. Llewyn MacGhobainn n'était en rien le genre de père qu'elle avait imaginé. Il avait été froid avec elle, la repoussant et tuant ses rêves et ses espoirs dans l'oeuf. Que pouvait-il faire désormais qui ne lui fasse pas encore plus mal ? Difficile de répondre. Se débarrasser d'elle était une option que Katherine le pensait capable d'envisager. Malgré tout ça, elle gardait un peu d'espoir au fond d'elle, quand bien même Eilidh lui disait d'abandonner. Mais l'aubergiste n'était pas vraiment un avis à prendre en compte, elle détestait les hommes autant que la vermine. Mais Kath était tout à fait capable de mettre sa déception de côté pour Deirdre. Ce n'était en aucun cas la faute de cette dernière si elle avait un géniteur tel que Llewyn et ce n'était pas juste de se montrer verte de jalousie pour quelque chose qu'elle ne pouvait contrôler. Néanmoins, elle ne pouvait ignorer cette pression dans sa poitrine en écoutant sa meilleure amie. Après s'être excusé de tout ce qu'il avait pu lui faire subir, directement ou indirectement, l'aîné MacKenzie lui avait dit qu'il voulait rattraper le temps perdu. La française n'espérait même pas le quart venant de son propre père et il n'avait même pas été fichu de lui donner cette satisfaction. Katherine afficha un large sourire, heureuse pour son amie et la serra affectueusement dans ses bras : « Je suis tellement contente pour toi, Deirdre. Depuis le temps que tu attends ça, c'est une véritable bénédiction. »

La brune lui demanda alors son avis sur les MacKenzie, faisant alors instantanément remonter cette histoire de monstres à la surface. Le sourire de la française s'effaça et elle haussa les épaules. Que pouvait-elle bien dire d'une famille qu'elle venait juste de rencontrer ? Ils étaient particuliers, c'était un fait. Encore plus maintenant qu'ils avaient partagé leur secret avec elle. Mais si on omettait les monstres et la personnalité extravagante de Kenno'cha, c'était une famille comme les autres. Il était clair qu'ils s'appréciaient beaucoup même s'ils ne se côtoyaient pas énormément et cette proximité avait laissé derrière elle une famille qu'elle aimait plus que tout au monde. « Ils sont... très intéressants. » répondit-elle en adressant un sourire réconfortant à son amie. Elle s'apprêtait à lui faire part de sa discussion avec Adhamh mais elle fut interrompue par Kenno'cha qui avait plusieurs choses à offrir à sa nouvelle nièce. La robe qu'elle lui présenta fut accueillie par des acclamations et Katherine échangea un regard complice avec son amie, ravie de la voir aussi bien accueillie dans la famille. Ce ne fut rien à côté de sa réaction en voyant la médaille que sa tante lui offrit ensuite. Elle était absolument magnifique, jamais la française n'avait vu un accessoire aussi plaisant à regarder. Sa main attrapa le bras de Deirdre qu'elle serra doucement avant de dégager quelques mèches de cheveux du visage de cette dernière, plongée dans la contemplation de ses présents. « Tu vas être rayonnante. Attends, je vais t'aider à l'enfiler ! » La robe était déjà somptueuse dans les bras de Kenno'cha mais une fois portée par Deirdre, Katherine était presque consumée par la jalousie. Elle était absolument parfaite. Lorsque toutes les femmes entrèrent à nouveau dans le salon où se trouvaient les hommes, la rouquine fit en sorte que sa meilleure amie soit la première à franchir la porte, prête à éblouir son père et à montrer à toutes les personnes présentes qu'elle était bel et bien prête à faire partie de cette famille.
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Pouvoirs : Elle est nyctalope, capable de distinguer ton corps dans la pénombre. Si la pièce s'assombrit, sa vue s'adapte sans problème... enfin, jusqu'à ce qu'elle soit plongée dans le noir complet.
Inconvénients : Emétophobe, elle ne supporte pas de voir quelqu'un vomir ou même de l'entendre. De telle sorte qu'elle finit par vider son estomac à son tour. Elle a également le sang-froid, ce qui est un avantage lors des jours de fortes chaleurs mais qui peut s'avérer très problématique à l'arrivée de l'hiver puisqu'elle supporte très mal les basses températures.
« let it shine. »


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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Peadrus MacKenzie Mar 1 Mai - 22:18


Même s’il s’interroge quelque peu sur ce que sa cousine a en tête, pour avoir embarqué les femmes présentes, Peadrus ne s’en fait pas trop. Il se doute que les jeunes filles tout autant qu’Ailsa sont entre de bonnes mains et cela leur permettra peut-être de se connaître un peu plus.

De son côté, il s’appuie négligemment sur la table de la pièce, tout en faisant face à ses cousins, et attrape au passage un verre de vin qui lui est servi. Il le porte à ses lèvres, et écoute Ùisdean dont le visage autant que les mots traduisent à quel point il est perdu. En même temps… on le serait à moins ! Certes, cette jeune enfant n’est pas arrivée de nulle part. Elle a dû faire ses propres recherches auprès d’une mère dont Peadrus ne sait toujours rien, jusqu’à présent, pour retrouver la trace de son géniteur. Pour autant, maintenant qu’elle est là… il est normal de l’accepter. Sans doute est-ce sa fibre paternelle qui parle, mais Peadrus serait incapable de lui tourner le dos. Même si… même si cette arrivée pose bien des questions, et qu’Àdhamh lui aussi semble perdu.

Sentant la culpabilité dans son cousin, Peadrus le fixe sans rien dire, pendant quelques instants. Il veut ouvrir la bouche pour répondre, mais c’est la voix cinglante d’Àdhamh qui retentit en premier. Ce « Ferme-la ! » claque dans l’air et surprend le  garde, qui se redresse en fronçant les sourcils, tout en fixant le plus jeune.

Lui, même s’il s’interroge depuis cette découverte, il n’a encore rien dit. Par… tact peut-être, et parce qu’il se dit que ce n’est sans doute pas le moment. Mais le frère de Ùisdean, lui, il dit les choses sans filtre, avec une rage bien visible dans son attitude. Peadrus se crispe un peu, et écoute. Au moins, la colère du plus jeune a le mérite de viser juste, c’est certain. Seulement… il ne s’attendait pas à être pris à partie.

« Je... »

Mais Àdhamh ne lui laisse pas le temps de répondre, tout à son énervement. Peadrus soupire, mais n’apprécie guère la tournure de cette conversation. Une fois la tirade brutale terminée, il y a comme un froid.

« Àdhamh… Est-ce réellement à nous de juger ? Je pense que s’il accepte cette enfant, c’est qu’Uis admet aussi sa culpabilité dans cette histoire, s’il la reconnaît, c’est qu’il arrête de fuir et de se mentir à lui-même, sans doute. »

Sans doute, peut-être que Peadrus s’avance, mais lui aussi il a le droit de s’exprimer. « Je ne sais pas bien le comment du pourquoi, en vérité, je n’ai pas réellement compris d’où sort cette enfant, mais elle est là. Et maintenant… quoi ?! Parce que ça te dérange, Àdhamh, il faudrait lui tourner le dos ? Faire comme si elle n’avait jamais existé ? Elle est là, la moindre des choses, d'autant plus si son sang est celui des McKenzie, c’est de l’accueillir parmi nous. »

De ses yeux noisettes, il scrute un instant son cousin, avant de se tourner vers l’aîné des deux. Il comprend ce qui se cache dans la colère du plus jeune. « Maintenant… j’imagine que la présence de cette gamine fait déjà ressurgir pas mal de choses, Uis ? Nul ne sait si l’ombre d’Imogen te pardonnera, mais nul n’est infaillible, j’imagine. Et cette enfant a besoin d’un père, fais de ton mieux pour le devenir. Ce n’est pas à cette gosse de subir une faute qui appartient au passé. Je pense qu’elle a déjà suffisamment souffert comme ça. »

Il reprend une grande gorgée de vin et se passe la main dans la nuque, se doutant que toute cette journée est en train de devenir des plus inconfortables pour Ùisdean.

Pour faire redescendre la pression, Peadrus ajoute : « Être père, ça s’apprend. Être un « bon » père, je ne sais pas ce que ça veut dire, ce qui est certain, c’est que maintenant, tu as une fille qui aura besoin de toi, dans bien des étapes de sa vie. Oui, tu en as déjà manqué beaucoup, j’imagine. Ça ne dépendra que de toi de te racheter, et de faire de ton mieux pour la suite. »

Il ajoute : « Mais je pourrais sans doute t’aider un peu, j’ai de l’expérience dans le domaine ! ». Il lui pose rapidement une main sur l'épaule, en soutien.

A l’étage, il y a de l’agitation, et ce n’est sûrement qu’une question de minutes pour que ces dames redescendent pour les rejoindre. Avec fermeté, Peadrus se penche vers Àdhamh et récupère dans ses mains le nourrisson qui reste impassible, malgré la colère ambiante. Tout en faisant ceci, il murmure, à l’oreille du plus jeune : « Si tu as un tant soi peu de tact et d’élégance, Àdhamh, et je sais que tu en as, je te prierais de ne rien évoquer de cette colère que tu as envers ton frère, en présence de sa fille. Elle n’y est pour rien. C’est à ton frère d’expier sa faute, et je sais qu’il le fera, d’une manière ou d’une autre. »

Puis il se recule, le nourrisson dans ses bras, auquel il adresse un sourire doux, comme si de rien.
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Ùisdean MacKenzie Mer 2 Mai - 10:54


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« Ferme-la ! » La remarque claque dans l’air. Celle-là, Ùisdean ne l’a pas vu venir. Tout perdu qu’il était dans ses conflits et doutes internes, jamais il ne se serait douté de voir son cadet, le benjamin de la fratrie ainsi lever le ton sur lui pour ce genre de choses. Une déception, il se doute bien d’en être une mais jamais il n’aurait pensé que la nouvelle serait si mal prise. « Tu n’as donc aucune honte ?! » Honte ? Bien sûr qu’il a honte. Il est mortifié de ses erreurs du passé. Jamais, il le sait, il ne pourra trouver pardon auprès d’Imogen pour son acte. Un acte laissé au fruit du hasard et la malchance. Une fois il l’a trompée et cela a été suffisant pour lui donner une fille… Là où sa femme n’avait jamais pu lui donner de descendant viable. Si le brun était un peu plus croyant, il y verrait là un signe de Dieu étant venu le punir de son infidélité. Après tout, tous ceux qui le connaissent le savent, il a aimé Imogen de toute son âme, il a manqué mourir de sa perte. Comment même imaginer qu’il puisse finir dans la couche d’une autre ? Honte est un bien faible mot pour désigner l’affliction qui pèse sur ses épaules lorsqu’il repense à cette nuit d’égarement, lorsque ses yeux se posent sur la seule enfant qu’il n’aura jamais. « Comment as-tu pu faire une chose pareille à Imogen ? » Le sang chaud du Mackenzie parle pour lui. Le regard sombre, il se lève d’un mouvement fluide bien que brutal. Son verre tombe au sol alors que le lieutenant se plante juste devant son frère, le défiant du regard d’oser continuer de parler d’Imogen, de seulement oser continuer à évoquer à voix haute ce qu’il sait déjà au plus profond de lui. La seule chose qui l’empêche d’empoigner son frère dans l’instant, c’est le poupon qu’il tient dans ses bras. « Et toi, pourquoi tu agis comme si ce n’était pas grave ? Est-ce qu’il n'y a que moi que ça dérange, ici ?! » Langue de vipère, langue de serpent. Ça serait mentir que de dire que l’héritier ne comprends pas la colère d’Àdhamh. Mais il est toujours plus douloureux que d’entendre ses vérités être prononcés dans la bouche de ses proches. Jamais il n’a vu le benjamin aussi ouvertement agressif vis-à-vis de lui. Sa hargne et son dégout sont palpable, se répercutant violement sur les propres tourments du nouveau père qui se retrouve bien incapable de gérer à nouveau ce trop-plein d’émotion. « Tu n’as pas réussi à être un bon mari, je doute que tu sois un bon père. » A ce cocktail déjà explosif vient se rajouter la peur. Àdhamh a raison. Comment peut-il ne serait-ce que penser être un bon père pour cet enfant ? Comment peut-il espérer être présent pour elle sans avoir constamment le regard plein de jugement d’Imogen dans un coin de son esprit ? L’effrois lui serre les tripes bien plus qu’il n’est prêt à le montrer. Plus que tout, il a peur de redevenir l’esclave de l’ombre de cette femme qu’il a aimé jusqu’à en damner sa propre âme.

« Àdhamh… Est-ce réellement à nous de juger ? Je pense que s’il accepte cette enfant, c’est qu’Uis admet aussi sa culpabilité dans cette histoire, s’il la reconnaît, c’est qu’il arrête de fuir et de se mentir à lui-même, sans doute. » Douce sagesse que celle de son ainé. Comment Peadrus fait-il pour rester aussi calme, aussi sage et aussi mesuré… ? Il n’en sait rien. Lui qui a toujours eu le sang chaud et du mal à gérer ses émotions qui le ravagent bien trop vite, il a toujours admiré le garde pour cela. Tant de mesure et de mise en perspective des choses se font en lui… Parfois, Ùisdean aimerait être aussi tempéré que son cousin… Nul doute que cela lui éviterait bien des ennuis. « Je ne sais pas bien le comment du pourquoi, en vérité, je n’ai pas réellement compris d’où sort cette enfant, mais elle est là. Et maintenant… quoi ?! Parce que ça te dérange, Àdhamh, il faudrait lui tourner le dos ? Faire comme si elle n’avait jamais existé ? Elle est là, la moindre des choses, d'autant plus si son sang est celui des MacKenzie, c’est de l’accueillir parmi nous. » Légèrement apaisé par le soutien de son cousin, le forgeron recule d’un pas, se détournant de son petit frère, laissant un peu plus de place au poupon qu’il tient dans ses bras pour respirer. « Maintenant… j’imagine que la présence de cette gamine fait déjà ressurgir pas mal de choses, Uis ? Nul ne sait si l’ombre d’Imogen te pardonnera, mais nul n’est infaillible, j’imagine. Et cette enfant a besoin d’un père, fais de ton mieux pour le devenir. Ce n’est pas à cette gosse de subir une faute qui appartient au passé. Je pense qu’elle a déjà suffisamment souffert comme ça. » La gorge du lieutenant est nouée, bousculer dans tous les sens suite à cette nouvelle arrivante dans sa vie et la réaction de sa famille à la nouvelle, il commence à faire les cents pas. Peadrus a raison… Cela ne sert à rien de se laisser aller aux regrets et au chagrin… Par alors qu’une enfant a besoin de lui, a besoin de sa présence dans sa vie. Seulement on ne peut pas dire que taire ses émotions soient la chose pour laquelle Ùisdean soit le plus doué.

« Être père, ça s’apprend. Être un « bon » père, je ne sais pas ce que ça veut dire, ce qui est certain, c’est que maintenant, tu as une fille qui aura besoin de toi, dans bien des étapes de sa vie. Oui, tu en as déjà manqué beaucoup, j’imagine. Ça ne dépendra que de toi de te racheter, et de faire de ton mieux pour la suite. Mais je pourrais sans doute t’aider un peu, j’ai de l’expérience dans le domaine ! » La main posée sur son épaule a au moins le mérite d’arrêter sa marche nerveuse. Il pose une main sur celle de son cousin, soutenant son regard de ses yeux emplit de détresse émotionnelle. « Merci, Pea. »  Il laisse ensuite son cousin aller récupérer son neveu des bras du benjamin de la fratrie. Serrant et desserrant son poing, il hésite à extérioriser sa colère et son mal-être rentré en cognant l’importun qui s’est permit tant de mots déplacés. A la place, il se contente de l’empoigner fermement, le soulevant légèrement jusqu’à lui. « Dix ans, Àdhamh. C’est le temps qu’il m’a fallu pour passer au-dessus de sa mort, pour accepter que son absence serait définitive. Tu n’as pas idée de ce que cela fait d’aimer au point d’en avoir si mal, au point de souhaiter parfois être parti avec elle. Tu ne sais pas ce que cela fait que de sentir la culpabilité peser sur tes épaules pendant tant d’années. Tout cela pour une faute, pour un pas de travers. Je me suis même demandé si Dieu ne me l’a pas prise pour me punir de mon acte, si je ne suis pas le seul responsable de sa mort. Tu as une idée de ce que cela fait que de porter tout cela seul pendant des années ? » Il ne crie pas. Sa voix est plutôt froide, sa haine rentrée perce au travers de ces mots. Mais ce n’est pas contre Àdhamh qu’il est en colère, c’est contre lui-même. « Alors je t’interdis de prononcer son nom devant moi. » Il le repousse avec violence, le foudroyant du regard. « J’essaye de faire ce qui est juste pour cette enfant, ici. Et crois-moi, tout ce que tu me dis, j’en ai pleinement conscience. Mon acte ne peut trouver d’excuses et ne peut trouver de pardon. Mais il serait encore pire de nier la réalité et de laisser ma fille dans le rejet de ce qu’elle est réellement, c’est-à-dire une MacKenzie. Alors, oui, c’est douloureux et pénible à encaisser pour tout le monde. Mais mon choix est fait. Je ne reviendrais pas là-dessus, peu importe que tu ais du mal à digérer le fait que j’ai trompé Imogen une seule nuit là où certains passent leur vie dans la couche d’autres femmes. Alors, si vraiment tu ne penses pouvoir mettre ta colère de côté… » Le lieutenant écarte les bras, en une invitation toute évidente à venir lui refaire le portrait. « Je t’en prie, vient l’évacuer. Cela sera plus sain que de te laisser entretenir cela dans ton fort intérieur. »
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Àdhamh MacKenzie Jeu 3 Mai - 21:51




Les MacKenzie et leurs invités
Repas de famille




Très honnêtement, Àdhamh s’attendait à se prendre une droite pour avoir osé parler sur ce ton à Ùisdean. L’unique raison pour laquelle cette correction ne pointe pas le bout de son nez, c’est Fionnlagh. Le bambin, par sa simple présence, a épargné au bijoutier un séjour chez Neil, ou chez un chirurgien dans un cas plus extrême. Toutes ces pensées rationnelles et teintées de crainte sont cependant bien mineures par rapport à la colère qu’il ressent. Il ne peut pas croire que son frère ait pu tromper Imogen. Pourquoi ? La question tourbillonne dans son esprit depuis qu’il a pris conscience du fait. Pourquoi ? Certes, le Ceasg était jeune, à l’époque, et tout aussi inattentif qu’aujourd’hui. Pourtant, il se souvient du bonheur du couple qui filait le parfait amour. Dans sa vision juvénile, rien ne pouvait justifier cet écart, rien ne pouvait excuser ce comportement. Àdhamh ne comprend pas et attend impatiemment la justification de son aîné, prêt à enchaîner les remarques acerbes si celle-ci ne lui convient pas.

« Àdhamh… Est-ce réellement à nous de juger ? Je pense que s’il accepte cette enfant, c’est qu’Ùis admet aussi sa culpabilité dans cette histoire, s’il la reconnaît, c’est qu’il arrête de fuir et de se mentir à lui-même, sans doute. » La sagesse de Peadrus a eu le mérite de mettre un frein à la rancœur grandissante de l’orfèvre. Cependant, il est loin d’avoir fermé le clapet du benjamin dont le cerveau regorge déjà de contre-attaques. Peut-être admet-il sa culpabilité, et il est vrai que c’est un acte qu’Àdhamh prend en considération, mais accepter Deirdre ne lui accordera pas le pardon d’Imogen, ou son propre pardon.

« Je ne sais pas bien le comment du pourquoi, en vérité, je n’ai pas réellement compris d’où sort cette enfant, mais elle est là. Et maintenant… Quoi ?! Parce que ça te dérange, Àdhamh, il faudrait lui tourner le dos ? Faire comme si elle n’avait jamais existé ? Elle est là, la moindre des choses, d'autant plus si son sang est celui des MacKenzie, c’est de l’accueillir parmi nous. » Les sourcils du bijoutier se froncent légèrement. Il semblerait qu’il se soit mal fait comprendre ou que ses mots n’aient pas atteint les deux hommes comme il le fallait. Le Ceasg n’a absolument rien contre la jeune femme, bien au contraire. Il la considère comme une amie très proche et il est très heureux qu’elle ait enfin trouvé la famille qu’elle recherchait tant. Non, l’objet de son ressentiment, c’est Ùisdean et Ùisdean seul. La bâtarde qu’il a engendrée n’est pas à blâmer pour les erreurs de son père. Malgré tout, il serait malhonnête de dire qu’il n’a pas de grief contre Deirdre. La jeune femme est responsable de l’éclatement de l’image idéalisée qu’il se faisait de son frère, qu’il ne voit à présent plus que comme un homme, même si à cet instant précis, il utiliserait le qualificatif de vermine.

« Maintenant… J’imagine que la présence de cette gamine fait déjà ressurgir pas mal de choses, Uis ? Nul ne sait si l’ombre d’Imogen te pardonnera, mais nul n’est infaillible, j’imagine. Et cette enfant a besoin d’un père, fais de ton mieux pour le devenir. Ce n’est pas à cette gosse de subir une faute qui appartient au passé. Je pense qu’elle a déjà suffisamment souffert comme ça. Être père, ça s’apprend. Être un « bon » père, je ne sais pas ce que ça veut dire, ce qui est certain, c’est que maintenant, tu as une fille qui aura besoin de toi, dans bien des étapes de sa vie. Oui, tu en as déjà manqué beaucoup, j’imagine. Ça ne dépendra que de toi de te racheter, et de faire de ton mieux pour la suite. Mais je pourrais sans doute t’aider un peu, j’ai de l’expérience dans le domaine !
- Merci, Pea. »

Préparant une réponse cinglante à un monologue qu’il n’a écouté que d’une oreille, il se trouve interrompu dans son processus par les mots que Peadrus glisse à son oreille tandis qu’il récupère le poupon.

« Si tu as un tant soi peu de tact et d’élégance, Àdhamh, et je sais que tu en as, je te prierais de ne rien évoquer de cette colère que tu as envers ton frère, en présence de sa fille. Elle n’y est pour rien. C’est à ton frère d’expier sa faute, et je sais qu’il le fera, d’une manière ou d’une autre.
- Tu n’as pas l’air de compr…
- Dix ans, Àdhamh. C’est le temps qu’il m’a fallu pour passer au-dessus de sa mort, pour accepter que son absence serait définitive. Tu n’as pas idée de ce que cela fait d’aimer au point d’en avoir si mal, au point de souhaiter parfois être parti avec elle. Tu ne sais pas ce que cela fait que de sentir la culpabilité peser sur tes épaules pendant tant d’années. Tout cela pour une faute, pour un pas de travers. Je me suis même demandé si Dieu ne me l’a pas prise pour me punir de mon acte, si je ne suis pas le seul responsable de sa mort. Tu as une idée de ce que cela fait que de porter tout cela seul pendant des années ? »

Le Ceasg se replie sur lui-même, rentrant sa tête dans les épaules, du moins autant que le lui permet la poigne ferme d’Ùisdean. Àdhamh s’attendait à une réaction de la sorte, mais s’y attendre et la vivre sont deux choses bien différentes et la hardiesse de l’orfèvre fond comme neige au soleil devant cette haine placide qui est déversée par son frère. « Alors je t’interdis de prononcer son nom devant moi. » Repoussé avec véhémence, l’interdiction prononcée par son frère rallume la flamme de la colère précédemment éteinte. Colère alimentée par cette sale manie à défier l’autorité, il se plante bien fermement devant Ùisdean, ne pouvant supporter d’être ainsi bousculé alors qu’il se sait parfaitement en droit d’exprimer ses reproches.

« J’essaye de faire ce qui est juste pour cette enfant, ici. Et crois-moi, tout ce que tu me dis, j’en ai pleinement conscience. Mon acte ne peut trouver d’excuses et ne peut trouver de pardon. Mais il serait encore pire de nier la réalité et de laisser ma fille dans le rejet de ce qu’elle est réellement, c’est-à-dire une MacKenzie. Alors, oui, c’est douloureux et pénible à encaisser pour tout le monde. Mais mon choix est fait. Je ne reviendrais pas là-dessus, peu importe que tu ais du mal à digérer le fait que j’ai trompé Imogen une seule nuit là où certains passent leur vie dans la couche d’autres femmes. Alors, si vraiment tu ne penses pas pouvoir mettre ta colère de côté… Je t’en prie, vient l’évacuer. Cela sera plus sain que de te laisser entretenir cela dans ton for intérieur. » Àdhamh reste bouche bée quelques instants, frustré de savoir sa colère légitime, mais ne pouvant l’exprimer. Il prend une profonde inspiration, serrant les dents avant de gronder d’une voix étonnamment monotone et froide. « C’est donc ça ton excuse ? C’est comme ça que tu te justifies ? “Je l’ai fait qu’une fois alors que les autres passent leur vie dans la couche d’autres femmes”. Tu me déçois tellement, je n'ai même pas les mots... » Suite à cette répartie sur un ton plus que glacial, le MacKenzie craque et retourne à ses intonations hauts-perchées et tonitruantes. « Je suis censé me contenter de ça ?! Il ne l’a fait qu’une fois, ça va alors ! Franchement, ce n’est pas si grave. Les autres le font bien donc je peux le faire aussi ! Dommage, ça ne marche pas comme ça ! Tu ne peux pas utiliser le comportement inadmissible des autres pour justifier le tien ! Vous avez tous l’air de penser que j’en veux à Deirdre et que je suis en colère contre elle aussi, mais vous avez tout faux ! C’est uniquement toi ! » Àdhamh se rapproche dangereusement d’Ùisdean, le mettant au défi de le remettre à sa place alors qu’il est loin d’en avoir terminé. « Comment t’as pu faire ça ? À Imogen ! Ma tante ! Ta femme ! Tu l’aimais au point que t’as failli te laisser mourir quand elle est partie ! Comment peux-tu être les deux extrêmes à la fois ? Oser fréquenter une autre couche et pleurer la disparition de ta femme ! Je n’ai jamais rien vu d’aussi hypocrite ! »

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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Ceann-Uidhe Jeu 3 Mai - 21:51

Le membre 'Àdhamh MacKenzie' a effectué l'action suivante : Le Destin


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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Deirdre Fairbairn Ven 4 Mai - 20:48





Repas de famille



«- Ils sont... très intéressants.
- Ça, je n'en doute pas. »


Pour sûr que cette famille devait être... spéciale. Je n'eus le temps de m'attarder sur le sujet que ma... tante revenait vers nous, une robe dans les bras. La teinte de bleu était magnifique, l'habit était si élégant... J'avais du mal à croire que c'était à moi qu'elle le tendait. Jamais je n'aurais pu croire que j'aurais l'occasion d'enfiler telle toilette. Qu'elle puisse s'enquérir de mon avis, comme si je pouvais faire ma difficile au vu de la situation, me fit sourire. Cette femme semblait si gentille et chaleureuse, ça contrastait avec la première image que j'avais eu d'elle. Elle me donnait envie d'apprendre à les connaître, elle et le reste du clan. Et elle me rassurait sans le savoir quant à mon acceptation à leur côté. Elle me donnait l'impression que je saurais trouver ma place auprès d'eux, que je n'étais pas juste l'intrus qui venait lui gâcher sa soirée de retrouvailles avec sa famille. Un poids en moins, je pus respirer plus facilement, me laissant aller à la détente. Ça allait bien se passer.

« -Elle te plait ? Si oui, après ce soir, elle est à toi.
- Elle est magnifique.»


L'enthousiasme de Katherine à mes côtés fut communicatif, je me tournais vers elle l'air de dire "pince moi, je rêve". La petite boîte que Kenno'cha me tendit par la suite me fit hausser les sourcils de surprise. Que pouvait-elle bien vouloir m'offrir de plus ? Elle en faisait déjà énormément et... Je perdis le fil de mes pensées quand mes yeux tombèrent sur le contenu du coffret.

« C'est beaucoup trop, murmurais-je.»

Mes doigts effleurèrent la médaille, je devinais ce qu'elle représentait plus que je ne reconnus le blason du clan MacKenzie dont elle est frappée. Je la pris délicatement, comme si... Elle pouvait se briser. Elle était tout simplement splendide. J'avais du mal à contenir l'émotion qui me nouait la gorge alors que mes yeux continuaient de fixer la plaque.

«- Vous ne pouvez m'offrir ça, c'est... Trop. Beaucoup, beaucoup trop. Vraiment... Je ne peux pas l'accepter...»

Toute gênée, je refermais le couvercle pour rendre son bien à ma tante. Je ne voulais pas abuser de sa générosité ou de sa gentillesse...

«- Bon, on ne va pas traîner, la robe te convient ? C’est pour passer à table, seulement, c’est une habitude que j’ai depuis mon défunt époux. Et puis, on ne va pas laisser les garçons seuls trop longtemps ! »

Ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd, ni une ni deux, Kath m'entrainait à l'arrière d'un paravent pour m'aider à l'enfiler. Je me laissais faire, toute concentrée que j'étais à stresser de rencontrer les autres. Ou du moins, le dernier MacKenzie que je ne connaissais pas vu que je côtoyais déjà Àdhamh. Pour essayer de me calmer, je me mis à monologuer, débalant à mon amie toutes mes inquiétudes.

«- Et s'ils ne m'aimaient pas ? Et si je faisais une gaffe. Oh mon dieu, non. Et si je disais quelque chose de travers ! Tu me connais Kath', je peux être très bavarde et ça m'arrive de m'oublier. Non... Non. J'ai l'habitude des gens comme eux, non ? J'ai juste à me comporter comme lorsque je travaille. Calme, posée et charmante. Oui, voilà, très bonne idée.»

Une fois prête, je fus entraînée à la suite de notre petit groupe pour rejoindre les hommes qui étaient restés en bas. Serrant le bras de Kath une dernière fois, pour me donner contenance, me rendant bien compte qu'elle risquait de rejoindre Àdhamh pour tenir son rôle rôle de fiancée. Ou du moins, c'est ce que je pensais. J'aurais juré que mes yeux et mes oreilles me jouaient des tours quand en pénétrant la pièce je vis mon employeur envoyait son poing dans le visage de mon père, lui criant qu'il n'avait jamais rien vu d'aussi hypocrite. J'écarquillais mes mirettes, ayant du mal à croire ce que je voyais. Je ne me ventrais pas de connaître par coeur le dernier de la fratrie mais l'homme que j'avais l'occasion de côtoyer quotidiennement n'était pas du genre à se laisser aller à l'énervement et encore moins à la violence ! C'était même tout le contraire.

«- Mais qu'est-ce qui se passe...»

Le murmure m'est plus adressé qu'autre chose alors que je faisais un pas en arrière incrédule.
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Kenno'cha MacKenzie Dim 6 Mai - 9:41

Malicieuse, Kenno’cha pourrait avoir des airs de Marraine la Bonne fée, une bonne fée un peu trop emportée dans ses habitudes étranges, et un tantinet volage, mais tout de même…elle aime observer les jeunes femmes, faire plaisir, offrir comme toutes femmes dont le cœur a été meurtris par des pertes trop importantes pour leur cœur. La dame veuve a besoin de faire ces marques d’attention, et maintenant qu’elle peut être avec sa famille, elle risque de ne point s’en priver…mais tout ce qui lui importe, c’est de veiller sur eux et de leur donner beaucoup. Ainsi donc, elle fait, sans se soucier des choses et quand Deidre ne peut accepter, Kenno’cha ignore son geste pour lui rendre l’objet, elle glisse les mains dans son dos, agrémentant son visage d’un air radieux.

« Tu es ma nièce n’est-ce pas ? » Elle laisse un silence. « De ce fait, c’est à toi. Et puis…je ne peux pas l’offrir à la fille d’Aisla…elle en a déjà une. Si Katherine est Dam nous font une demoiselle, elle aura la sienne. Point d’injustice dans la famille. Et puis, c’est important pour moi aussi que tu l’es. Gardes-là, s’il te plait. »

Si le début de sa phrase est envolée, la fin semble comporter une blessure nullement refermé, une lutte interne minuscule s’agit au fin fond de sa poitrine, alors que la rousse semble avoir les yeux piqués d’une chaleur que tout le monde peut connait. Quelques picotements avant qu’elle ne détourne la tête et fasse comme à son habitude, l’hyperactive.
Kenno’cha ne sait pas tenir en place, ainsi elle presse les demoiselles pour s’habiller et s’amuse avec la femme de son cousin, à parler de bêtise, jusqu’à ce qu’elles ne prennent le chemin pour retourner auprès des hommes. Et il faut avouer qu’en passant la porte, rieuse et souriante, la jeune femme dont le cœur est encore un peu lourd, reste surprise et perds son sourire dans l’immédiat. D’abord, avant de s’inquiéter pour ‘Dean, elle cherche sa boulette de Ceasg du regard, le constatant dans les bras de Peadrus, son cœur affolé, se calme.

Allons, c’est de l’inquiétude maternelle stupide, ‘Dam  n’aurait pas fait quoi que ce soit avec le petit dans les bras ! En plus, au moment du coup de poing, l’enfant s’est mis à avoir cette bouille qui crève le cœur, celle d’un bébé qui n’aime ni les conflits, ni les gestes qui vont avec, certainement prêt à éclater en sanglot. « Oh les hommes ! » Lâche-t-elle dans une tentative facile d’évincer cet évènement, craignant de ne voir surgir un nouvel obstacle a passer un repas en famille pour tous se retrouver, mais il semblerait que ce ne soit pas réellement fait pour ce faire et la veuve ignore elle-même qu’elle pourrait être sa réaction. « En tous cas, Dam, je ne savais pas que tu avais appris à donner un coup de poing. Quand il était plus petit et qu’on se disputait, je le bloquais par terre et je lui tirais les cheveux, juste…comme ça ! » Elle claque des doigts. « Où je mordais…un jour j’ai chopé Dean au mollet…il disait que j’étais une fille et que je ne pouvais pas faire certaines choses, c’était agaçant ! » Elle soupire en haussant les épaules d’un sourire rieur avant de se faufiler vers les hommes, non sans frôler Dam pour lui murmurer, de sa petite voix cruelle, comme quand elle était gamine. « Si Fion’ pleure, tu vas souffrir. » Que ce soit clair…

Mais elle retrouve son sourire, elle ne veut pas savoir qui a commencé, elle s’en moque, avec tendresse, elle vient bisouiller le visage de l’enfant, qui lui réclame les bras et elle le saisit avec tendresse. « Tu vas aller au lit ma boulette de Ceasg ? Hum ? Oui…tu es tout fatigué. Allez on passe à table les autres ! Je le laisse juste à sa nourrice. » Elle embrasse son front et laisse sa voix fredonner un petit air, elle le fait en s’éloignant, pour éviter à tout le monde d’avoir soudainement sommeil, mais sa voix fluide et soufflé peut s’entendre, peut-être qu’au pire, cela calmera les esprits échauffés, mais elle est trop loin pour faire s’endormir les adultes. Avant que l’enfant ne s’endorme, elle lui fait faire au revoir d’un geste de la main et confie l’enfant à la nourrice qui attendait dans le couloir, bien à l’abri des notes de sommeil. Le bébé endormi quitte les bras de sa mère, qui, revient en affichant un grand sourire.

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“ Méfiez-vous de l'espiègle créature à la voix cristalline, elle vous séduit de ses mimiques et de son air charmant, pourtant, les sirènes se sont penchées sur son berceau...pour qu'elle séduise les hommes de son engouement joueur si délicieux, et surtout pour dévorer vos âmes au son de ses chansons..." Ainsi parla Léandre de la jeune femme dans un de ses romans
Jeune veuve presque éplorée, elle porte à bout de bras l'Empire Textile de Grawn Textile, faisant fortune avec le lin. Chanceuse à ses affaires, qu'elle tient d'une main excellente, ainsi que lui a appris son époux, le tout reviendra à son fils, seul et unique héritier Grawn.
Amoureuse de chant et manipulatrice des notes, un air coule toujours sur ses lèvres pour vous plaire et vous emporter dans la sarabande de son existence pleine de vie!
Elle est douce comme terrible, mais merveilleuse de légèreté, cachant un esprit plus aiguisé que l'on ne pourrait le soupçonner. Femme qui rêve d'être forte, elle admire Diderot et la philosophie de son siècle, rêvant de France et de courir les salons, elle ne croit en Dieu que pour les apparences et privilégie le matérialisme mais mieux vaut dissimuler ce genre de chose...
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Katherine Garnier Dim 20 Mai - 16:32


Repas de famille
MacKenzie's

Un proverbe français bien connu nous rappelle souvent qu’on a la chance de choisir ses amis mais pas sa famille. Que ce soit nos parents, nos frères et soeurs, nos cousins ou nos oncles, nous partageons le même sang et nous devons nous efforcer de les accepter et dans certains cas, de les côtoyer. Et bien que certains s’évertuent à dire que ce sont les seuls malchanceux à des kilomètres à la ronde, on peut vite aisément découvrir que chaque famille a son lot de problèmes. Souvent des éléments perturbateurs qui défient leurs pairs, parfois des brebis galeuses qui mènent une double vie et qui finissent par blesser bien plus de gens qu’elles ne l’imaginaient et puis il y a ces croix à porter. Ces specimens qu’on souhaiterait oublier mais auxquels nous sommes malheureusement liés par le nom et l’adn. Katherine ignore dans quelle catégorie elle pourrait bien placer son père. C’est un élément perturbateur qui a causé du tort à sa mère, c’est une brebis galeuse qui a brisé ses voeux de mariage et c’est un spécimen que la rouquine n’a pas encore réussi à comprendre et qu’elle découvre chaque jour par la bouche de tout le monde sauf de son géniteur. Deirdre, elle, avait eu un peu plus de chance en ce qui concernait son paternel. Elle avait désormais le loisir d'apprendre à le connaître, de repartir sur de nouvelles bases avec lui mais elle n’était néanmoins pas en reste le concernant. En arrivant dans le salon, leurs robes élégantes traînant au sol, les femmes étaient bien loin de s’imaginer tomber sur ce tableau. Àdhamh  visiblement très remonté, envoyant son poing dans le visage de son aîné en hurlant des paroles que la jeune femme ne put comprendre. Il arrivait qu’elle ne réussisse pas à saisir son futur fiancé, ce dernier s’exprimant toujours très vite et avec un accent un peu plus prononcé que les habitants de la capitale. Tout comme le reste de sa famille, maintenant qu’elle y songeait. Son cerveau réussit tout de même à retenir quelques mots qui, une fois traduits et remit dans leur contexte, la firent blêmir. Lâchant soudainement le bras de sa meilleure amie, la française vint s’interposer entre les deux en se moquant bien de l’étiquette et des qu’en dira-t-on sur son comportement de roturière, souhaitant surtout empêcher qu’un autre coup vole dans les airs et finisse par en amocher un.

« ÀDH, ARRÊTE ! » hurla-t-elle en le tirant par le bras. « Calme-toi, s’il-te-plaît ! » Balayé ce conflit sur leur nature monstrueuse, la jeune femme avait peur pour lui. Au delà du fait qu’il ne puisse pas se défendre correctement face à un frère bien plus costaud que lui, Katherine avait surtout peur qu’il se retrouve dans une situation de non-retour où les deux frères finiraient la soirée loin de l’autre pour finalement ne plus se revoir une fois passé la sortie. Elle le savait proche de sa famille, elle savait aussi à quel point il tenait à eux quand bien même il les gardait souvent loin de la vérité. Si cette famille venait à se briser, il en serait malheureux. Et il ne serait clairement pas le seul. Kenno’cha, ayant assisté au même spectacle, fut la dernière à réagir. Evidemment, elle se dirigea en premier vers son fils qu’elle apporta à la nourrice dans la pièce à côté. Deirdre, elle, resta plantée là en ne sachant quoi faire sous le regard compatissant de Kath qui s’était retrouvée face au même spectacle quelques semaines en arrière. Eloignant son fiancé du reste de la famille, la rouquine lui prit les mains et plongea son regard dans le sien : « Je sais que je ne peux pas prétendre savoir ce que tu ressens mais je t’en supplie, ne te laisse pas emporter par la colère. Ca ne résultera à rien de bon, crois-moi. » Dans un geste tendre et sans savoir si cela allait être interprété par la famille comme étant romantique ou bien déplacé, la jeune femme porta alors une main au visage du jeune homme, caressant sa pommette avec son pouce. « Je suis là, d’accord ? »
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Message par Peadrus MacKenzie Mer 23 Mai - 15:17

Dans cette altercation, Peadrus est partagé. Il comprend la déception du plus jeune mais il sait aussi la place qu’Imogen a pris dans la vie d’Ùisdean. Il ne sait ni comment, ni pourquoi ce dernier est allé dans le lit d’une autre, mais il comprend bien que ça ne le regarde pas. Ce qui est fait est fait. La jeunesse d’Àdhamh et sa naïveté, en quelque sorte, est presque touchante… cela montre le crédit qu’il accorde – accordait ? - aux actes de son aîné. Sans doute qu’avec ses mots, il traduit la déchirure qu’il ressent, dans l’image idyllique qu’il a conservé autant de temps à l’esprit, concernant Imogen et Ùisdean. C’est touchant, presque, mais ça n’excuse en rien les mots qu’il emploie et la rage qu’il exprime. Peadrus sent assez vite qu’entre ces deux-là, les choses peuvent rapidement monter d’un cran… il essaie de se faire le conciliateur, mais ça ne fonctionne pas vraiment.

Car Uis a toujours été homme à régler les choses avec ses mains, d’une manière ou d’une autre. La preuve, c’est qu’il empoigne son frère et met des mots sur cette culpabilité qu’il a toujours ressenti, après cette fois. Cette unique fois, de ce qu’il en dit. Sur ce point, Peadrus se sent mal placé pour parler… lui aussi, il a déjà fréquenté les lits de quelques autres, au début. Parce que ce n’était pas un mariage d’amour, avec Ailsa, parce que ça lui a été imposé. Parce que la tromper, c’était se rebeller – lâchement – contre le pouvoir paternel, peut-être. Il n’en est pas fier pour autant, et gardera ce secret pour lui. De ce qu’il en sait, il n’a engrossé personne, au moins. Cependant, il ne tient pas à voir les deux frères en venir aux mains, ce n’est ni le moment, ni le lieu.

« Non non… mauvais idée, ce n’est pas nécessaire... »

Mais ni Ùisdean, drapé de froideur, ni Àdhamh, bouillonnant de colère, ne l’écoutent. Ils se font face et le plus jeune semble tout à fait décidé à accepter la proposition de son grand-frère de servir de défouloir. Peadrus serre toujours tendrement le nourrisson dans ses mains, et se sent clairement dépassé par les événements. Que peut-il faire ? Rien. Il a déjà essayé de jouer la voix de la raison, mais apparemment cela ne suffit pas. Tout, chez Ùisdean, transpire de culpabilité. Pourquoi en venir aux mains ? Parce qu’Àdhamh est clairement marqué par la mort d’Imogen, et par cette image maintenant détériorée de son aîné.

Voulant tenter à nouveau de les calmer, Peadrus a fait un pas vers eux, mais se tient toujours à distance, pour Fionnlagh. Sans le bébé dans ses bras, il se serait interposé, sans se soucier de se prendre lui-même un coup à la place. Mais là, il ne peut qu’être spectateur… et autant vous dire qu’il ne rate rien du poing porté par Àdhamh sur le visage du Lieutenant du château.

Pour ne rien arranger, bien entendu, c'est pile le moment où ces dames arrivent dans la pièce. Peadrus affiche déjà sa surprise face à la violence d’Àdhamh et celle-ci ne fait que s’accroître en constatant le changement radical opéré sur la jeune femme – sa nièce, donc – au centre de bien des conversations. Les femmes sont de véritables magiciennes, désormais vêtue d’une robe d’un bleu magnifique, tout en elle dégage maintenant une allure forte, et un air qui traduit bien son lien aux MacKenzie. Peadrus reste un instant coi, refermant la bouche sans trop savoir quoi dire ni quoi faire. Il croise juste le regard soucieux de sa femme, qui s’avance comme toutes les autres.

La première à briser est la fiancée d’Àdhamh, Katherine. Elle se précipite vers son compagnon pour le calmer et le tire dans un coin de la pièce. Même s’il n’entend pas tout, Peadrus sent une pointe d’affection naître en lui en direction de cette jeune femme. Elle a l’air d’être une bonne personne, et sans doute une alliée idéale pour son jeune cousin qui n’a jamais eu un caractère bien facile à cerner…

Puis c’est Kenno’cha qui prend les choses en main, à commencer par son nourrisson. Peadrus lui souffle alors « Ne t’en fais pas, il va bien. », aucun des trois compères n’aurait pris le moindre risque que le bébé puisse souffrir de quoi que ce soit. Ailsa maintenant à ses côtés, elle lui glisse : « On ne peut pas vous laisser cinq minutes, hein ! ». Comme si elle le mettait dans le même bateau que les deux autres, il secoue la tête et ne préfère pas entrer dans le détail de ce qui a eu lieu.

Un règlement de compte fraternel, en quelque sorte, et un message qui est passé, certainement. Heureusement, sa cousine est d’un naturel bienveillant, elle aussi comprend bien qu’il est inutile de s’appesantir et fait redescendre la pression, en quelques mots. Peadrus affiche un sourire de circonstance en l’entendant évoquer des souvenirs d’enfance, mais c’est clairement Isla qui attire son attention. Tout à la rixe entre Àdhamh et son frère, il a presque oublié que ses enfants étaient eux aussi dans la pièce, sans doute qu’ils n’ont rien loupé… il faudra qu’il leur parle. Mais son aînée, elle, a quitté le livre offert par Kenno’cha et s’avance maintenant vers sa nouvelle cousine.

« Deirdre, c’est bien ça ? Enchantée, je suis Isla et nous sommes cousines, visiblement. Je suis contente de faire ta connaissance. Cette robe te va à ravir ! »

Il y a d’ailleurs quelque chose d’amusant à voir ces deux jeunes filles se saluer, toutes les deux vêtues de bleu. Fingall, lui, est toujours en train de s’amuser au sol, complètement indifférent de ce qui l’entoure. Comme quoi, les choses sont toujours plus simples dans les premières années de l’enfance…
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Ùisdean MacKenzie Lun 4 Juin - 17:37


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« Non non… mauvais idée, ce n’est pas nécessaire... »  « C’est donc ça ton excuse ? C’est comme ça que tu te justifies ? “Je l’ai fait qu’une fois alors que les autres passent leur vie dans la couche d’autres femmes”. Tu me déçois tellement, je n'ai même pas les mots... Je suis censé me contenter de ça ?! Il ne l’a fait qu’une fois, ça va alors ! Franchement, ce n’est pas si grave. Les autres le font bien donc je peux le faire aussi ! Dommage, ça ne marche pas comme ça ! Tu ne peux pas utiliser le comportement inadmissible des autres pour justifier le tien ! Vous avez tous l’air de penser que j’en veux à Deirdre et que je suis en colère contre elle aussi, mais vous avez tout faux ! C’est uniquement toi ! Comment t’as pu faire ça ? À Imogen ! Ma tante ! Ta femme ! Tu l’aimais au point que t’as failli te laisser mourir quand elle est partie ! Comment peux-tu être les deux extrêmes à la fois ? Oser fréquenter une autre couche et pleurer la disparition de ta femme ! Je n’ai jamais rien vu d’aussi hypocrite ! » A-t-il déjà vu sin petit frère ayant l’air autant blessé qu’en ce jour ? Probablement pas. C’est douloureux à voir, ça le fait grimacer intérieurement. Il ne pensait pas avoir été ainsi idéalisé par son cadet. Oh, il pensait bien que la nouvelle de sa batarde ne le laisserait pas de marbre, mais il ne pensait pas déchainer un tel torrent de colère. Mais la chose est là ; il est humain, il lui arrive de faire des erreurs. Les conditions, l’alcool… Rien n’est une réelle excuse et pourtant, s’il est fautif, il se rends bien compte que c’était juste ainsi que les choses devaient se produire. Aurait-il eut une chance d’avoir un autre enfant, si cette soirée d’égarement n’avait jamais existé ? Le coup semble partir de lui-même, faisant presque chanceler un peu le lutteur qui recule d’un pas pour l’accuser. Il est celui qui a demandé à Àdhamh de le frapper mais il ne pensait pas qu’il le ferait avec tant de force et de hargne. Il gronde mais ne réplique pas. Il retient l’envie de poser une main apaisante sur son visage, là où ce dernier chauffe de douleur. Sait-on jamais que son frère n’aie pas finit avec l’extériorisation de sa colère. « Oh les hommes ! » La voix de Kenno’cha l’arrache au moment, lui faisant quitter son cadet du regard. Rapidement, la situation semble se désamorcer par le retour des femmes de la famille. « ÀDH, ARRÊTE ! Calme-toi, s’il-te-plaît ! »

Passif, Ùisdean laisse la fiancée de son frère l’éloigner, le prendre à part. C’est probablement la meilleure chose à faire. Il pose une main sur sa joue douloureuse. Aucun doute là-dessus, son visage sera gonflé demain. Il ne savait pas qu’Àdhamh savait aussi bien cogner… C’est une bonne surprise en soit, même s’il en paye les frais. De toute manière ce n’est pas de trop comme punition pour sa faute. « En tous cas, Dam, je ne savais pas que tu avais appris à donner un coup de poing. Quand il était plus petit et qu’on se disputait, je le bloquais par terre et je lui tirais les cheveux, juste…comme ça ! Où je mordais…un jour j’ai chopé Dean au mollet…il disait que j’étais une fille et que je ne pouvais pas faire certaines choses, c’était agaçant ! » Ce que sa sœur cherche à faire ici est plutôt évident… Il faudrait être idiot pour ne pas le remarquer. Ne se sentant pas d’humeur à rebondir sur les paroles de cette dernière, il se mure dans le silence, préférant ne pas intervenir pour le moment. Après tout, il est l’unique coupable de la colère d’Àdhamh. « Tu vas aller au lit ma boulette de Ceasg ? Hum ? Oui…tu es tout fatigué. Allez on passe à table les autres ! Je le laisse juste à sa nourrice. » La tension dans les épaules du lieutenant s’apaise un petit peu alors qu’il observe sa sœur aller coucher son fils. Peut-être que lui aussi devrait essayer d’aller rassurer sa fille. Son regard se pose sur elle et il se retrouve à nouveau avec la désagréable sensation de ne pas savoir par où commencer. Il déteste ce genre de ressentit. Lui qui a toujours prit le taureau par les cornes, le voilà tout hésitant et désireux de faire au mieux. Il le sait, il n’aura pas droit à une seconde chance ici.

Alors il fait le choix d’ignorer son frère – ils auront tous le temps du monde pour en parler à la maison – et se détourne vers sa fille. Il ne peut réparer le passé mais il peut au moins s’assurer de faire ce qu’il faut aujourd’hui, même si Deirdre n’est pas ce que l’on peut réellement appeler de bonne naissance. Il s’approche d’elle, assez époustouflé par le changement drastique dans son apparence. Ainsi, il reconnait un peu mieux l’héritage MacKenzie sur le visage maintenant plus dégagé de la jeune femme. Il lui tend son bras, la laissant s’en saisir. « Laisse-moi te guider jusqu’à la salle à manger. » Son regard coule sur son petit frère, chargé de remords et de regrets. Il prend une grande inspiration avant de revenir à sa fille, lui offrant un léger sourire. « Tu viens avec nous, Isla ? » Il sourit tendrement à l’enfant, lui tendant la main dont elle se saisit, acceptant l’invitation. Ainsi, il guide alors les deux jeunes filles en bleu vers la salle à manger. Il ne sert de toute manière à rien d’étouffer l’ambiance de la soirée qui partait pourtant si bien pour des choses datant de si loin. A trois, ils ouvrent la marche, finissant par débouler dans la somptueuse salle à manger déjà toute dressée, prête à accueillir les invités. A la hâte, un valet est en train de dresser un couvert supplémentaire. « Accepterais-tu de me parler un peu de toi, Deirdre ? Je suis curieux de toutes ces choses pour lesquelles je n’ai su être présent. »
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Message par Kenno'cha MacKenzie Sam 23 Juin - 22:09

A la famille…Kenno’cha ne connait rien de mieux, ni de plus plaisant que les MacKenzie. Des hommes emportés, des femmes passionnées, une multitude de possible, qui lui ont tant manqué. Elle aimerait leur dire la vérité sur ce qu’elle a fait à son époux en les contemplant à la table, mais quel serait le jugement de son aîné ? ou de son cadet ? Qui visiblement ne pardonne pas aisément les choses immorales. Tant pis.

Elle les admire un instant, soucieuse de contempler cette réunion, agité par des sourires, des énervements, des choses et autres, elle voit Katherine à cette table et elle est pour l’instant décidé à la faire membre de sa famille, même si elle désapprouve le fait qu’elle ne soit pas monstre. Au moins, elle est française et c’est déjà cela.
Le cœur débordant, elle se rapproche, décidée à reprendre part à ce fil agité de vie, ce monde attablé, et ce microcosme qui lui rappelle de délicieux souvenir. Il manque leur frère et leur parent, il manque beaucoup de monde, mais déjà, la fratrie est là et elle s’installe en les admirant.
Elle n’interrompt personne, étrangement, l’espiègle sœur reste dans le délicieux retrait, en bout de tablée, il est obligatoire que Dean prenne place, il est le patriarche de cette famille, doté de grande responsabilité de clan. Elle lui fait comprendre de s’installer où il se doit, tandis qu’elle place Deidre à côté, puis doucement, les uns, les autres, jusqu’à aller se mettre à l’autre extrémité.

Sa main se pose sur celle de Dam, tendrement et bienveillante, elle lui sourit, le cœur de Kenno’cha est gros, énorme, plein d’un bonheur simple et enfin éclatant. Sa famille, elle est avec eux, finit les temps éloignés, elle ignore comment ils vont pouvoir prendre ses projets, ou s’ils s’y intéresseront, elle en doute. En tous les cas, son autre main va sur celle de Peadrus et elle leur sourit.

« Je vous aime, vous le saviez ? » Elle dit cela naturellement alors que les domestiques commencent à ramener la victuaille sur la table, servant à l’assiette, un peu de terrine d’agneaux pour débuter le repas. Avec aisance, Kenno’cha laisse les convives discuter entre eux, notamment père et fille.

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“ Méfiez-vous de l'espiègle créature à la voix cristalline, elle vous séduit de ses mimiques et de son air charmant, pourtant, les sirènes se sont penchées sur son berceau...pour qu'elle séduise les hommes de son engouement joueur si délicieux, et surtout pour dévorer vos âmes au son de ses chansons..." Ainsi parla Léandre de la jeune femme dans un de ses romans
Jeune veuve presque éplorée, elle porte à bout de bras l'Empire Textile de Grawn Textile, faisant fortune avec le lin. Chanceuse à ses affaires, qu'elle tient d'une main excellente, ainsi que lui a appris son époux, le tout reviendra à son fils, seul et unique héritier Grawn.
Amoureuse de chant et manipulatrice des notes, un air coule toujours sur ses lèvres pour vous plaire et vous emporter dans la sarabande de son existence pleine de vie!
Elle est douce comme terrible, mais merveilleuse de légèreté, cachant un esprit plus aiguisé que l'on ne pourrait le soupçonner. Femme qui rêve d'être forte, elle admire Diderot et la philosophie de son siècle, rêvant de France et de courir les salons, elle ne croit en Dieu que pour les apparences et privilégie le matérialisme mais mieux vaut dissimuler ce genre de chose...
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Message par Àdhamh MacKenzie Jeu 2 Aoû - 15:08




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La scène se joue au ralenti. Il serre le poing, arme son bras et s’élance. Il n’a pas le temps d’imaginer, de se rendre compte de ce qu’il est en train de faire. Flottant dans un état second, il décroche à Uisdean un crochet du droit. Ses phalanges se heurtent à sa joue. C’est à cet instant précis qu’il comprend toute l’ampleur de son geste. Instantanément, sa hardiesse et sa véhémence s’effondrent et s’effacent. Ses mains se joignent et il recule. L’orfèvre se confond en excuses. La pacifiste qu’il est n’avait jamais levé la main sur qui que ce soit, et encore moins sur celui qui endossait le rôle de patriarche. Idéalisant toujours cet homme malgré les récentes révélations, le Ceasg a franchi une limite qu’il ne faisait auparavant que toucher du doigt. Manquer ouvertement de respect à ses aînés et remettre en question la hiérarchie. Beaucoup de fois, il s’est exprimé. Parfois avec plus de hargne et d’irrespect que prévu, mais le benjamin n’a jamais mené la dispute plus loin. Bien sûr, il s’est déjà pris des violents retours suite à son insolence, mais lui s’est toujours assuré d’en rester aux mots. S'il a le verbe haut, il laisse la violence physique, il laisse la violence physique à ceux qui sont avides de coups et blessures. Bien qu’il nourrisse toujours une profonde colère envers son frère, Àdhamh regrette son geste, se maudissant que leur relation, autrefois si parfaite aux yeux du benjamin, ait volé en éclats.

Le temps suspendu, c’est Katherine qui le ramène à la réalité. « ÀDH, ARRÊTE ! Calme-toi, s’il-te-plaît ! » L’espace d’un instant, l’Écossais crut qu’Uisdean allait profiter de la distraction offerte par la Française pour riposter. Mais rien ne vint si ce n’est les jeunes femmes découvrant le conflit et une Kenno’cha formulant une menace qui fait légèrement blêmir le bijoutier.

Doucement emmené à l’écart, Àdhamh ne retient plus sa grimace douloureuse. Les altercations n’ont jamais été le point fort du Ceasg et sa main bleuie est là pour lui rappeler. Bouleversé par les événements, la jeune Parisienne parvient tout de même à capter son attention. « Je sais que je ne peux pas prétendre savoir ce que tu ressens, mais je t’en supplie, ne te laisse pas emporter par la colère. Ça ne résultera à rien de bon, crois-moi. » La voix de la sagesse. Ses mots l’effleurent, mais ne le touchent pas. L’orfèvre est agité par un doux mélange d’égarement, de peur et de rancœur.

« Je suis là, d’accord ?
- Est-ce que cette situation est de ma faute ? Pourquoi ce serait de ma faute ? C’est lui qui… Il n’a que ce qu’il mérite ! Et c’est bien fait ! Et je ne regrette rien ! Mais je crois que j’ai gâché cette réunion de famille… Tu crois qu’ils me détestent, maintenant ? Et s’ils se rangeaient tous derrière Uisdean ? Après tout, l’annonce de la filiation de Deirdre n’a eut l’air de choquer ou déranger personne… Est-ce que c’est moi le problème ? Katherine, pourquoi est-ce qu’ils sont si détachés ? Qu’est-ce que j’ai manqué ? »

Il sonde le regard de la jeune femme, en quête d’une réponse à ses interrogations. L’âme fébrile, il ne trouve qu’une attitude compatissante, ce qui est loin de le satisfaire.

« Je refuse de croire que tout cela est de ma faute ! Ne me regarde pas comme ça ! C’est… C’est lui qui…
- En tout cas, Dam, je ne savais pas que tu avais appris à donner un coup de poing. Quand il était plus petit et qu’on se disputait, je le bloquais par terre et je lui tirais les cheveux, juste…comme ça ! Où je mordais…un jour j’ai chopé Dean au mollet…il disait que j’étais une fille et que je ne pouvais pas faire certaines choses, c’était agaçant ! »

Son attention détournée, il touche du bout des doigts sa main dont la douleur commence à s’atténuer avec le temps. Le Ceasg ne se savait pas non plus capable d’une telle chose. Insensible à l’art de la guerre et n’ayant jamais eu recourt à la violence pour faire valoir ses idées et opinions, c’est une surprise dont il a du mal à se remettre. Toutefois, la découverte de cette aptitude ne le ravit pas pour autant et il espère qu’il n’aura jamais à le refaire. Pire, Àdhamh n’est même pas satisfait, de quelque manière que ce soit, par son acte. C’est un peu naïvement qu’il pensait que frapper Uisdean venger l’honneur d’Imogen et soulagerait sa rage. Au final, aucun des deux ne s’est réalisé. Au final, il a juste mal à la main et il a ruiné un peu plus ses relations avec sa famille.

Étrangement, l’orfèvre se renfrogne et se calme. Ce sursaut de maturité, quand autrefois, il aurait immédiatement relancé le conflit avec son frère aîné, il le doit à sa meilleure amie. Katherine, dont la douceur et la patience sont finalement parvenues à dompter les ardeurs de l’Écossais. C’est dans un calme retrouvé qu’il conduit sa fiancée vers la salle à manger, la taquinant au passage sur le savoir-vivre que le bijoutier lui a enseigné, mais que la demoiselle a très probablement oublié. Tout le monde s’installe, et eux aussi. Une main légère qu’il devine celle de Kenno’cha se pose sur la sienne. Elle lui offre un de ses sourires dont elle a le secret et le benjamin lui sourit en retour avec le même éclat.

« Je vous aime, vous le saviez ?
- Moi aussi. »

Il décoche un regard, s’il n’est pas mauvais, au moins hostile, dans la direction d’Uisdean. Même s’il est incapable de distinguer sa silhouette d’où il se trouve, il sait que le lieutenant siège à l’autre bout de la table, comme les bonnes manières l’exigent. Se glissent immédiatement à son oreille les mots réprobateurs de Katherine :

« S’il-te-plaît, Àdhamh, l’heure n’est plus à la dispute.
- Je sais !, s’efforce-t-il de chuchoter à son tour, mais dont la voix haut-perchée est plus facilement perceptible par les invités autour. Mais il est encore trop tôt pour me demander de faire comme si de rien n’était. Il a trompé ma tante et eut une fille avec une autre, je crois que j’ai bien le droit de lui en vouloir ! »
Fiche codée par Koschtiel
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Àdhamh MacKenzie
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Welcome to the end of eras. Ice has melted back to life. Done my time and served my sentence. Dynasty decapitated. You just might see a ghost tonight. And if you don't know, now you know.

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If it feels good, tastes good. It must be mine. Heroes always get remembered. But you know legends never die. And if you don't know, now you know

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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Deirdre Fairbairn Mer 12 Sep - 20:06





Repas de famille



« Deirdre, c’est bien ça ? Enchantée, je suis Isla et nous sommes cousines, visiblement. Je suis contente de faire ta connaissance. Cette robe te va à ravir ! »
Mon attention fut détournée de la dispute par la voix d’Isla qui venait de se plantait devant moi. La gamine semblait bien pus à l’aise que moi. Si jeune et pourtant déjà si confiante et affirmée. Je restai un moment médusée devant elle, ne sachant pas quoi dire, que lui répondre. Ca semblait bien plus étrange moi que pour elle, à n’en pas douter. Je finis par m’obliger à sourire. Ne pas oublier ma bonne résolution : gentille, courtoise, professionnelle. Ca devrait coller à leur style. Il n’y avait pas de raison que ça se passe mal. A part qu’Adhamh me déteste déjà… J’aurais dû lui parler avant. J’ai tout gâché avec lui…
Je ne me sens encore moins dans mon élément alors que Kath se précipite vers mon oncle. Un soupir traverse mes lèvres et je réponds finalement à la petite, me disant qu’au pire, elle serait sûrement celle la moins apte à me juger. Les enfants sont censés être si innocents, non ?

— Il semblerait effectivement qu’on soit cousines. Enchantée. Tu es très jolie. Quel âge as-tu ?

Tandis que je fais abstraction du reste de l’assemblée pour discuter avec la petite fille, mon père nous rejoint. Je grimace, mal à l’aise. Le sentiment d’avoir créer des tensions et d’être indésirable grandissait en moi alors que ce dernier me tendait pourtant le bras pour me mener, en compagnie de celle qui était vraisemblablement ma cousine vers la salle à manger. Qu’avais-je fait sous l’impulsion de la colère ? Pourquoi m’étais-je pointée là ? Et si par ma faute, Adhamh perdait ce lien avec son frère qui lui tenait tant à cœur ? Je ne sais pas si je serais capable de me pardonner d’avoir gâché leur fraternité pour mon petit bonheur personnel.
Et malgré les pensées qui m’habitent, j’essaye de faire bonne figure, de me fondre dans cette famille soudée, d’être…  comme eux, bien que cela soit plus facile à dire qu’à faire. Surtout quand je vois le luxe et la beauté des lieux dans lesquelles on débouche. Je ne m’étais jamais trouvée dans un si bel endroit. Et sûrement que je n’aurais jamais pu y rester si il n’y avait pas eu toute cette histoire de révélation d’affiliation au clan MacKenzie. J’essaye de ne pas avoir l’air aussi emerveillée que je ne le suis et me concentre sur mon père. Sa question me prend de court et je réfléchis un instant avant de lui répondre.

— Oui, bien sûr. Enfin, oui, Messire. Mais vous savez, il n’y a pas grand-chose à raconter sur mon compte. Je viens d’une petite bourgade où rien d’incroyable ne se produit. A côté, Edimbourg est un monde beaucoup plus impressionnant.


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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Peadrus MacKenzie Ven 28 Sep - 16:49

Isla fait preuve d’une maturité qui ne cesse de surprendre Peadrus, chaque jour que Dieu fait. Un peu comme sa mère, d’ailleurs, c’est à croire qu’elle a toujours un temps d’avance et sait agir avec tact, quand il le faut. Comme à cet instant, où elle préfère s’intéresser à Deirdre qu’à tous les autres présents et le coup d’éclat qui vient de retentir. Cela ne servirait à rien, de toute façon. Aussi, elle se présente à sa désormais cousine avec un sourire franc et un véritable intérêt. Il faut dire qu’elle a tendance à vouloir grandir vite, du haut de sa jeune adolescence, elle est clairement ravie de voir dans Deirdre une jeune femme plus âgée avec qui elle pourra peut-être devenir amie.

« Merci beaucoup, j’ai treize ans, et toi ? »

La question est innocente mais elle ancre quand même la réalité de cette filiation, Peadrus n’a pas entendu plus tôt les propos de la fille d’Ùisdean et il tend un peu l’oreille, de là où il se trouve, pour entendre la réponse, tout en souriant en direction de Kenno'cha, toujours experte quand il s’agit de détourner la conversation. En parfaite hôtesse de maison, elle invite tout ce beau monde à s’installer à table, en prenant la direction de la salle à manger, attenante.

Isla est toujours intimidée par son oncle Ùisdean, qui a toujours – selon elle – un air des grands chevaliers de certains livres qu’elle lit. Elle se recule instinctivement pour le laisser passer, lorsqu’il s’approche de Deirdre et ne retient aucunement sa surprise et un large sourire quand celui-ci lui propose également de la guider vers l’autre pièce. « Oh, bien sûr ! »

Une fois tout le monde dans la salle à manger, chacun s’installe. Kenno’cha est entourée d’Àdhamh et Peadrus, tandis qu’Ailsa s’installe en face de son mari. Celle-ci en profite d’ailleurs pour faire remarquer : « Kenno’cha, je trouve ta maison vraiment superbe, et décorée avec goût. ». Elle dit cela en jetant un coup d’œil tout autour d’eux. De la table en bois massif à la décoration des murs, il est vrai que chaque pièce traduit un univers propre. Ailsa, qui fait elle-même de son mieux pour faire de sa propre maison un lieu chaleureux et accueillant, a l’œil pour ce genre de chose.

Peadrus, lui, est moins doué en la matière et sourit bêtement à sa cousine en sentant la main de celle-ci serrer la sienne. Il lui souffle « Merci de nous avoir invité. ». Car il est vrai que les occasions de réunir ainsi la famille MacKenzie sont rares, en vérité. Même s’il manque du monde. Il manquera toujours du monde, c’est ce qui fait que la moindre des réunions est un plaisir qui doit marquer les mémoires. Machinalement, il se demande si son jeune fils, Fingall, réalise à quel point les différents membres de la famille ici attablée font ce qui fait la force des MacKenzie. Un clan uni (ou qui essaie de l’être).

Tandis qu’Ùisdean questionne sa fille, Àdhamh n’est clairement pas du genre à mettre sa rancœur de côté, malgré les tentatives d’apaisement de sa fiancée et les mots de Kenno’cha. Peadrus entend les propos de son jeune cousin et secoue la tête en maintenant la main de sa cousine serrée dans la sienne.

« Àdhamh, personne ne te force à faire comme si de rien… mais essaies tout de même à faire un effort, pour que ce repas se passe bien et que Deirdre, autant que nous tous, en gardons un bon souvenir, d’accord ? »

Un fois de plus l’aîné se retrouve à faire la morale, et il n’apprécie pas trop, mais il veut vraiment que tout se passe au mieux. Ailsa, face à lui, hoche la tête en croisant son regard et fait remarquer : « D’autant que cette terrine a l’air délicieuse ! C’est de l’agneau ? ». Elle se tourne ensuite vers Fingall, son fils. « Tiens Fin, goûte un peu. » et elle commence à le servir.
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