1762 - L'été de l'année dernière, Édimbourg, Écosse. Les vagues frappaient contre la rive en un bruit constant et répétitif, comme une douce berceuse chantée par la mer du nord, une caresse légère sur votre front, un tendre baiser rassurant de la nature. Tout indiquait un matin normal sur les quais du port de Leith, si ce n’étaient les corps inertes qui flottaient comme des billots de bois mou abandonnés. Six corps. [...] Lire plus.
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Message par Seòras Ìomharach Dim 8 Oct - 0:02

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Seòras ft. Abhainn

   
Il ne compris pas ce qu'il venait de se passer... l'exécution se déroula sans encombre comme d'habitude il y avait des mines dégoutées, ces faux semblants exaspérant, ces murmures. Tous ces hypocrites ... Personne ne se l'avoue dans l'assemblée qui lui sert de funèbre public, mais ils aiment ça, le voir ôter la vie à un criminel, ce petit frisson qui les parcours alors que la corde enserre sensuellement la nuque fragile, brulant la peau, laissant une trace comme une amante trop farouche de la veille, ou quand la hache fait craquer la nuque et jaillir le sang, on pourrait croire à l'ouverture d'une bouteille de vin secouée dans tous les sens par un ivrogne. A y songer c'est surement une scène courante à la Sirène échouée. Il sait qu'il est haït, il s'en moque bien. Parfois on lui montre dans la rue, on l'évite, on a déjà craché suite à son passage, qu'ils continuent, ce n'est pas comme si ces enfantillages allaient le faire changer. Il continuera encore et encore, jour après jours, années après années, à faire ce travail, parce qu'il le peu, parce qu'il le veut, parce qu'il s'en délecte. Avoir Seòras a ce poste est surement bien plus sécuritaire pour la ville, il vaut mieux qu'il gère ses pulsions sanguinaires sur les prisonniers que sur les 'braves' gens de cette ville pouilleuse. Pourtant, celui qui se tient face à lui ... Il lui ouvrirait bien le ventre pour déverser ses entrailles comme un enfant noble qui renverse son panier de friandises à noël. Avoir ses organes se mêler la boue ... C'est bien ce que ce cafard mérite ...

Un jeune homme, la mine horrible, creusé par le chagrin et la rage, vient de lui écraser une tomate en pleine face alors qu'il venait de léguer le corps au fossoyeur. Bien sûr il choisit un fruit qui était loin de sa première fraicheur ... Seòras se figeât un instant, essayant vraiment de ne pas soulever le lourd manche de sa hache pour lui planter dans son crane juvénile ... Il reconnait ce gamin, il clamait que son père était innocent, le bourreau lui a passé la corde au coup il y a quelques temps. Quand le garçon hurle les yeux pleins de larmes "POUR MON PERE BATARD" il n'a plus de doute. Il saute de l'échafaud sans la moindre hésitation se moquant bien de la hauteur qui fait résonner ses genoux quand il touche le sol. Cette expression il la connait, son père avait la même à la mort de sa mère, il l'avait trouvé si laid ce jour là. C'est pareil pour le garçon, de manière générale, cette expression de désespoir geignarde ... Il la haït, il aimerait arracher le visage de tous ceux la portant, cette expression immonde. En quelques pas il rattrape le jeune fuyard, son pied rencontre la cheville du garçon, il tire un grand coup le faisant se manger une bonne dose de terre en plein visage. "Tu pensais pouvoir venir ici et perpétrer ta pitoyable vengeance impunément ?!"Un rire nerveux lui échappe, ceux qui ignorent qu'il vaut mieux s'éclipser du chemin de Seòras et de son courroux son franchement idiot. Il lui attrape le bras, pose son pied sur l'omoplate pour le maintenir au sol en un coup sec il disloque son épaule. Il aimerait lui ouvrir la peau, voir son sang se répendre, teindre sa peau pale ... Mais il y a trop de témoins ... Cela le frustre grandement. "Tu y réfléchiras à deux fois a présent, remballe ton courage de tante." Après lui avoir bien tordue le poignet il le relâche et s'essuie le visage alors qu'il se détourne du pauvre bougre. Il retourne sur l'échafaud pour récupérer sa hache alors qu'il aperçoit un visage familier se profiler dans la foule qui se disperse.

Cela l'amuse toujours d'observer la foule autour d'Abhainn, il n'est pas rare que le garde attire les regards des femmes, les esseulées, les épouses pourtant dévouées et les petites pucelles émoustillées. Voir cela lui arrache toujours un sourire, une femme superbe comme Morag n'est pas parvenue à détourner le garde de ses appétences sodomites, ces pimprenelles devraient cesser de rêver, bien qu'il les comprenne, cet homme pourrait rendre une saphisme folle du gout des hommes. Il porte son attention sur un autre garde qui vient vérifier qu'il n'y a pas eu plus de dégâts suite à la petite altercation. "Vous êtes plutôt long à la détente messieurs, un honnête citoyens obligé de se défendre lui même. C'est à se demander pourquoi vous êtes payé." Dit il sur un ton faussement jovial et amusé. Il ramasse sa hache, prêt à partir. "Ce n'est pas trop dur de porter un tel manche dans tes fines mains ?" entend il avec un air de moquerie. Sa langue humidifie sa bouche, saisissant alors un gout de sang mélangé a de la tomate trop mûr, un fin sourire lui échappe. "oh" dit il se tournant vers l'auteur de cette boutade fort drôle "Je suis sûr que beaucoup d'entre vous sont habitué à manier des manches bien plus imposant" Son sourire narquois ne le quitte pas, tous pensent qu'il vente leurs virilités, sauf peut-être le destinataire de son léger clin d'œil : Abhainn. Il sourit d'avantage rien qu'à l'idée de l'avoir embarrassé devant ses collègues, mais il ne demande pas son reste, il prend ses affaires et se rend au château.

Il passait le plus clair de son temps dans les geôles, il y avait les cellules et son espace où il pouvait pratiquer son 'art' en toute impunité. Il soupire lâchant la lourde arme funèbre sur son établie ... Elle est encore plein de sang ... Il soupire, la déception de n'avoir pu planter sa lame dans la nuque de ce petit merdeux tantôt revenant en un gout amer à ses papilles ... Il se laisse tomber sur une chaise en bois, l'échos sourds qui suit son action est assourdissant. Il soupire son regard s'attardant sur ses outils ... Il saisit un des outils tranchants, il a prit soin de l'aiguiser il y a peu, il se félicite de ce choix. Il remonte sa manche découvrant ses avant-bras vallonnées de cicatrices, il soupire alors qu'il frôle de la pointe métallique sa peau meurtrie. Le gout du sang, serait-il plus respectable comme homme si sa race ne lui imposait pas ce sanguinaire appétit ? Qui sait, a vrais dire il s'en moque, tout ce qui compte pour lui en cet instant et devoir le liquide rouge couler de ses veines, s'échapper comme si une vie nouvelle l'attendait à l'extérieur de son enveloppe charnelle ... Goûter ce gout si particulier. La lame tranche de la jonction de son poignet jusqu'au milieu de sa paume. Comme toujours, il est fasciné par ce liquide qui cours, s'adapte aux moindres aspérités de sa peau, la moindre bosse. Il se laisse hypnotiser un instant avant de plaquer sa paume ensanglanté contre ses lèvres, il goûte à nouveau ce breuvage familier, il soupire d'aise alors qu'il repeint le bas de son visage et sa nuque de son hémoglobine. La sensation est difficile à décrire, c'est comme si du feu coulait dans ses veines ...

Se sachant tranquille ici il s'accorde un moment pour savourer, jusqu'à ce que le déferlement rouge à sa plaie ne se tarisse suffisamment. Il se sent grisé ... Il se force pourtant à se lever pour se faire un bandage, se passant la langue sur ses lèvres. Il range ensuite son établis avant de se décider à retirer le sang sécher de sa peau, il a suffisamment abusé de son précieux temps en solitaire, il ne peut risquer qu'on le voit ainsi. Bien sûr il pourrait prétexter que ce sang n'est pas le sien, mais il n'a aucun invité spécial en ce jour avec qui s'amuser et, qui pourrait lui servir d'alibi , alors il trempe un linge dans de l'eau et lave de son pêcher inhumain sa peau opaline, avec une once de regret.
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Message par Abhainn Ó Súilleabháin Dim 8 Oct - 15:00

seòras
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Une exécution, encore, dans cette bonne ville d'Edimbourg. La place publique qui se remplit de badauds, prêt à leur dose d'hémoglobine rituelle. Tu comprends l'utilité de ce genre de spectacle, à la fois rassurant et inquiétant. Savoir que justice est rendue procure aux villageois un réel sentiment de sécurité, et en même temps. En même temps, ils savent que leur tour viendra s'ils sortent du droit chemin. S'ils commettent un crime si grand qu'ils n'auront d'autre choix que la hache ou la corde. Il y a peu d'option pour les criminels, l'enfermement à vie n'est pas suffisamment sordide pour les garder au calme. Ils auraient trop d'espoirs d'y échapper, de profiter d'un garde soudoyé ou d'une tout autre diversion pour les faire sortir de leur geôles. Tu seras mort le jour où l'on cessera ces mises à mort publiques, tu en es convaincu. Tu le vois, à leurs mines tantôt ravies, tantôt dégoûtées, que ce spectacle continuera des les fasciner des années encore, et qu'ils ne s'en lasseront pas de si tôt. Ton regard survole la foule, alors que le corps s'éloigne porté par d'autres bras que les tiens. Tu crains toujours que l'un a l'estomac fragile ne se laisse aller, alors tu évites autant que possible de devoir ramener les corps à qui de droit. Le cadavre disparu de la vue, te voilà entouré par des jouvencelles espérant quelque réconfort, que tu supposes d'une nature que tu n'es pas désireux d'offrir. Tu ne comprends pas comment si vite elles peuvent oublier le sanguinolent théâtre au point de se languir à ton bras. Elles ne remarquent pas ton regard fuyant, la tension de ton corps indiquant que tu es prêt à prendre la tangente dès que possible. Pourtant le cri te figes, les instincts reprenant le dessus sur l'indisposition. Un gamin, qui hurle sa vengeance sur le bourreau. Bourreau, que tu observes répliquer, descendre de sa scène macabre et agir, aussi violemment que d'habitude. Si jeune, pourtant, si méticuleux. Tu observes le roulement de ses épaules, son air de chat farouche, son regard que tu imagines satisfait, fixé dans les yeux du gamin. Un instant, tu t'apprêtes à aller l'arrêter, avant que l'une de ces dames t'attrapes la main pour te retenir. Elles n'ont rien vu de cet acte, et ce n'est pas l'envie qui te manque de les repousser pour que Seòras ne tue l'enfant. Pourtant il s'abstient d'aller plus loin, le son de l'os qui craque te parviens et fait grincer des dents quelques femmes qui s'éloignent. Enfin, tu te sens un peu plus respirer, même si d'autres persistent à croire que tu es un bout de viande dont elles peuvent disposer. Elles ont beau savoir que tu es marié, elles savent que tu n'as toujours pas d'enfant et se proposent à se substituer à Morag, ta femme. Morag d'ailleurs qui n'est pas dans l'assemblée, trop occupée certainement à travailler. Tu aimerais qu'elle fasse au moins l'effort d'apparaître en public avec toi de temps à autre, qu'au moins tu ne sois pas obligé de te faire preux chevalier. Elles t’agacent, ces oies profiteuses, et tu finis par enfin t'en dégager, prétextant devoir rejoindre tes compagnons. Tu serais pourtant resté une minute de plus t'aurais épargné cette gêne, d'entendre les paroles du jeune boucher. Ses allusions, et le clin d’œil qu'il te lance ne t'échappent pas. Tu détournes rapidement le regard, toussant comme si ta gorge te grattait alors qu'il s'en va, satisfait de son effet. Un de tes collègues s'amuse de ta quinte de toux, tapant sur ton dos comme si ça allait faire quelque chose. Tu vois Seòras partir vers le château, son outil à la main, et tu voudrais lui faire passer l'envie d'encore t’embarrasser de la sorte, mais les autres t'entrainent plus loin, pour fêter cette propre pendaison. Tu ne peux refuser spontanément, pour éviter les questions, et tu t'éloignes de la place avec les autres. A la moindre occasion néanmoins, tu parviens à t'extraire du groupe et à partir dans la direction opposée, celle du château. Tu croises peu de gardes sur la route, vous n'êtes pas assez nombreux pour assurer un garde à chaque croisement, ce que tu déplores en ces temps troublés. Tu ne te presses pas, tes foulées sont suffisamment espacées  pour te permettre d'atteindre les cachots assez rapidement. Tu sais très bien où se trouve celui que tu veux voir. Tu le sais, pour l'y avoir rejoint un nombre certain de fois, qu'il possède par l'usage l'une des pièces du donjon. Tu es l'un des seuls à t'y aventurer, du moins c'est ce dont tu es persuadé, parce que qui d'autre aimerais trainer entre les pics, les haches et autres instrument rendant l'ambiance malsaine et glauque. Tu passes les lourdes portes menant à la partie basse de l'édifice, passant par un chemin presque méconnu, et tu dévales les escaliers pour arriver au plus frais des lieux. Au moins, l'odeur qu'il pourrait rester y est moins forte. Il est là, de dos, et même si tu savais qu'il y serait, tu n'as pu t'empêcher d'être inquiet à l'idée de devoir expliquer ta présence à un autre homme. « Tu t'amuses encore à ce petit jeu, Seòras, tu ne t'en es pas lassé ? » Lâches-tu alors que tu t'approches doucement de celui qui te tourne le dos encore à l'heure actuelle. « Où est-ce une simple manière de m'attirer ici pour te faire passer l'envie de te moquer ? » Que tu interroges en passant derrière lui, ton corps frôlant le sien. La couleur vive sur l'établi te pose question, alors que tu ne quitte l'espace des yeux. « Tu n'as pas encore eu le temps de nettoyer ? » Ta voix est plus doucereuse, presque, non pas tendre, mais intriguée, alors que ta main se pose dessus, le sang collant à tes doigts. « Tu m'as habitué à être plus consciencieux. » Tu frottes ta main sur un chiffon dont la couleur a dû être beige un jour, avant de t'asseoir sur un coin de la table, repoussant les objets qui s'y trouvent.


   
   
 
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Message par Seòras Ìomharach Ven 13 Oct - 1:20

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La réaction d'Abhainn est plus qu'un régale, comme d'habitude ces collègues n'ont rien remarqué, mais juste voir son visage se distorde et se couvrir de honte ... Cela lui procure un frisson le long de l'échine plus que délectable. Ce petit jeu puéril lui sort de la tête, jusqu'à ce qu'il entende des pas résonner dans les escaliers. Il y a peu de possibilité quand à l'identité de son visiteur impromptu ... Surtout vu l'heure. Soit un corniaud c'est fait attraper tardivement et on l'amène au fer, soit sa petite brimade à fait muri et fait son effet. Il continu de se laver, tournant le dos à la porte, l'air de rien. La voie qui retentit lui arrache un rictus satisfait, parfois le garde peut être si prévisible ... Seòras sait comment lui faire dresser le poil, lui faire détourner le regard, Abhainn n'apprécie guère que ses tendances soient même sous entendu devant assistance, ce petit jeu, Seòras l'exerce depuis le premier jours, et il ne s'en lasse guère, malgré le temps passé. "Voir ta gueule se décomposé devant tes fières collègues est un spectacle bien trop jouissif pour que je me lasse" Son sourire ne le quitte pas, il sent la présence de l'homme derrière lui un cours instant." On sait tout les deux que je n'ai pas besoin de t'attirer ici Abhainn, tu accoures très bien tout seul" Bien sur, il sait que si Abhainn était vraiment fâché contre lui, il lui ferait sentir, cela ne serait pas la première fois, la tendresse se n'est pas vraiment chose commune dans leur relation. Il redresse la tête fixant le mur devant lui alors qu'il presse le linge pour le vider un peu du sang qui l'imbibe. "La preuve en est, une simple petite pique et dès que tu le peux tu viens te terrer ici. Non pas que je vais me plaindre bien évidement, tu es toujours plus plaisant à regarder que ceux que je vois d'habitude en ces murs" son air sur de lui et légèrement narquois se récent dans sa voie.

Il entend l'interrogation quand au bazar laissé sur l'établie, il est vrai que Seòras est limite maniaques avec ses outils de travail d'habitude. "Ici est mon lieu de travail mon cher, je l'entretiens comme il me scié" il s'essuie les mains "De plus ..." Il fini par se retourner face à Abhainn, s'appuyant sur le petit meuble derrière lui retenant le récipients d'eau à présent rougeâtre. Malgré son début de nettoyage, plus de la moitié de son visage et de sa nuque sont encore couvert de sang, cela donne l'impression d'un masque macabre ... ou d'un voile de marié sanglant... Sa chemise est également tachée au niveau du col, imbibé par l'eau ensanglanté. Il sourit en coin fixant le garde, ses lèvres rougit comme celle d'une femme par l'hémoglobine "Tu es déjà venue me tenir compagnie alors qu'il restait des morceaux éparpillés de mes petites souris sur le sol" il quitte l'appuie du meuble en un mouvement souple et félin s'approchant d'Abhainn, il fait craquer sa nuque, elle est un peu douloureuse à cause des coups de hache tantôt. "Et ça ne t'as nullement freiner dans tes ardeurs si ma mémoire est bonne" Il se stop a quelques centimètres de l'autre homme étant entre ses jambes, il se penche sur lui, son visage se stop alors qu'il frôle presque le fasciés athénien d'Abhainn " Ne joue pas les prudes délicates avec moi " son regard plongé dans le siens, il laisse un moment passer, avant de laisser un léger rire amusé lui échapper, il fait un léger clin d'œil au garde, petit rappel de la scène précédente à la place, histoire de tirer un peu sur la corde que forme les nerfs de son divertissement du moment, avant de se reculer d'un pas. " On sait tous les deux que ce n'est nullement ton genre"

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Message par Abhainn Ó Súilleabháin Sam 28 Oct - 10:09

seòras
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Tu ne sais pas ce qui as pu t'attirer chez cet insolent jeune homme. Un culot monstre, une profession peu enviable, et un faciès un peu fou. Enfin, cela dépends. Parfois, sous le masque de sarcasme et d'ironie morbide, tu trouves ses traits plus qu'agréables, comme s'il devenait un autre homme, une fois débarrassé de sa carapace publique. Comme s'il n'était pas toujours ce bourreau qui se repaît de la mort des autres. Enfin, vous autres, gardes, avaient conclus qu'il valait mieux pour la ville que cet homme s'exerce ainsi, sous le couvert du travail, qu'autrement, et vous fermez tous les yeux. La suspicion serait trop grande de le penser Tueur, s'il n'agissait pas aussi publiquement, et tu as déjà entendu nombre de gens penser qu'il est coupable. Tu sais, tu sens, que ça ne peut être lui, aveuglé par cette croyance que tu le connais bien. Que tu sais que les morts programmées lui suffisent à être comblé, qu'il n'a pas besoin de faire régner la terreur durant la nuit, il le fait très bien la journée. Combien de femmes ne disent pas à leurs enfants que s'ils ne sont pas sages, Seòras sera là, prêt à leur trancher le cou ? N'est-ce pas une preuve suffisante qu'il n'a pas besoin de tuer des innocents ? C'est ce que tu crois, en tout cas, alors que tu l'entends se vanter de n'avoir besoin d'aucun artifice pour te faire courir jusqu'ici. Pourtant, il y a bien d'autres lieux plus charmant qu'un vieux cachot plein d'instruments dégoulinants, mais il doit avoir raison là dessus : tu t'es habitué à l'endroit, et il ne t'es plus aussi repoussant qu'au début. Seulement, tu n'as pas envie de l'avouer, tu n'as pas envie qu'il se croie plus au fait de tes pensées que toi-même, et tu refuses simplement qu'il fasse son fanfaron à tes dépens. Alors, tu détournes la conversation, avant de mettre la main dans le sang sur l'établi. Sang d'ailleurs, que tu vois gris, ce qui est bien évidemment moins rebutant que la couleur rougeoyante habituelle. « Je voulais échapper à leurs fanfaronnades déplaisantes,  Seòras, rien de plus. Ne vas pas croire que je suis un chien au garde à vous dès qu'il entends quelqu'un le siffler. » Lâches-tu avant de faire une réflexion sur le manque de propreté de l'endroit. Non, tu ne feras aucune remarque sur le fait que tu es plus agréable à regarder que ceux qu'il voit d'habitude : c'est un fait, pas un compliment. Qui trouverais des faciès dépressifs, crasseux, pourris de l'intérieur, plus beaux que toi ? Personne, en témoigne encore ces écervelées de tout à l'heure, qui se pressaient à ton bras pour s'attirer tes faveurs, qu'elles n'auront jamais. Alors qu'il se tourne vers toi, tu le regardes vraiment : tu n'avais pas remarqué qu'il ne s'était même pas nettoyé le visage, et tu lèves les yeux au ciel alors qu'il lance qu'il est ici maître de son établi, et qu'il fait comme il l'entend. « Évidemment. » Lâches-tu, comme une fausse acceptation. Tu hausses les épaules, alors qu'il fait part d'une soirée où des morceaux de souris étaient éparpillés, mais il faut dire que tu avais autre chose en tête que d'observer l'endroit, et sans doute que tu n'as pas su faire la distinction entre les cadavres et la pénombre, bien que le bourreau n'en sache certainement rien. Tu ne commentes pas, ni le bruit exécrable d'une nuque qui craque, alors qu'il s'amène entre tes jambes, bienheureux de l'effet qu'il te fait malgré ce que tu sais être du sang sur son visage. « Non, ce n'est pas mon genre, j'ai vu bien pire. » Que tu lâches, d'un sourire sarcastique, avant de terminer. « Et mieux, aussi. » Comme une pique, puisque c'en est une, alors qu'il se recule d'un pas, satisfait de la sienne, de pique. Évidemment que tu détestes être pris pour un homme aux abois, prêt à tout pour satisfaire ton hédonisme, mais c'est en quelque sorte une vérité que tu ne t'avoues pas. Et puis, tu crains toujours que quelqu'un ne découvre le pot aux roses, que tu sois décrié, mis au ban de la société, pour simplement ne pas aimer les femmes. « Tu pourrais quand même te débarrasser du sang sur ton visage, non ? » Lâches-tu finalement, alors qu'autre chose brûle tes lèvres. Que la question que beaucoup t'on posées, sur la brutalité du bourreau, ne te reviennes en tête. « D'ailleurs, tu devrais cesser de te montrer si violent, comme avec cet enfant plus tôt. » Que tu dis d'une traite, tournant autour du pot. Tu n'as guère envie qu'il se fasse assassiner au coins d'une rue par un villageois zélé, qui croirait en sa culpabilité.  


   
 
 
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Message par Seòras Ìomharach Sam 2 Déc - 1:33

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À bien y repenser ... Leur rencontre fut fort atypique ... Il avait bien trop parié sur sa chance cocue ce jour-là ... À présent il n'est pas sur qu'il aurait tant joué avec le feu alors qu'il s'était fait surprendre en pleine relation uranienne ... Bien sûr il n'avait pas prévu que le garde qui les surpris soit du même bord, il avait simplement décidé de lui rentrer dans e lard et faire sa spécialité ... Être impertinent. Il aurait pu finir au cachot ce jour-là, mais il avait une sacré chance, à croire que quelqu'un veille sur lui et le tire des pires situations ... Ce serait assez comique cela dit, lui qui mériterait fortement les pires maux de la terre et du ciel, qui posséderait un quelque conque ange gardien ... Il soupire et reporte son attention sur Abhainn, le détaillant. Il lui est arrivé de se questionner sur ce qui pousse cet étalon à revenir vers lui, non pas que Seòras ait une mauvaise image de lui-même, loin de là, mais Abhainn peut clairement avoir qui il veut. Alors pourquoi venir vers le bourreau sanguinaire que tout le monde fuit ? Il a émie plusieurs hypothèses un jour il s'ennuyait profondément puis il les balaya de son esprit, ce n'est pas comme si connaître la réponse allai changer sa vie. Il apprécie la compagnie du garde même si parfois, il lui arracherait bien la mâchoire, alors il prend ses venues sans questionnement.

La répartis lui arrache un rictus narquois. "Si ça te plaît de le croire Abhainn, je ne vais pas te retirer ce plaisir" Ils se cherchent un instant, c'est toujours ainsi entre eux, des pic lancés plus ou moins tentatrices, plus ou moins méchantes. Parfois Seòras va trop loin, mais l'homme sait lui faire payer ... Pour autant, ils n'arrêtent pas ce petit jeu puéril et grisant, c'est ainsi depuis le début. Pourquoi changer ? Il soupire à nouveau à la remarque sur son maquillage ensanglanté "tout pour vous satisfaire majesté" dit il levant les yeux au ciel faignant une révérence. Il se rend nonchalamment vers son coin d'eau. Il trempe un nouveau tissu et entreprend de retirer l'intégralité de l'hémoglobine recouvrant son visage. Alors qu'il a exécuté la moitié du travail, il se stoppe et relève le regard sur le mur face à lui. Ce que lui dit Abhainn le surprend, et surtout sa façon de le dire ... Il y a anguille sous roche ... Et il déteste ce genre de situation. "Il va bien Abhainn, remboîter une épaule n'a rien de sorcier" il trempe de nouveau le tissu dans l'eau "Bon ... Je dois avouer qu'il aura plus de mal à soigner son poignet tordu" un léger sourire étire ses lèvres à ce souvenir. "C'était de l'auto défense. Il m'a agressé, j'ai réagi rien de plus." Il lave son coup et la peau visible dans l'encolure de sa chemise, la découvrant teintée de rouge, il décide de la retirer, dévoila son corps couvert de cicatrice. Il utilise le vêtement souillé pour finir de se sécher et retirer le reste de sang présent sur sa peau. Il se tourne ensuite vers le garde et ouvre les bras. "C'est plus à ton gout ?" Il délaisse la chemise sur une chaise à côtés de lui, son regard s'arrête un instant sur un sillon laissé par des gouttes d'eau qui on réussi à s'infiltrer du plafond et viennent s'écraser sur le sol. Il se demande s'il y aurait le même effet sur un corps humain ? S'il laissait un corps suffisamment longtemps à cet endroit, un trou se forgerait-il un chemin petit à petit dans son crâne pour finalement le traverser et retrouver le sol ? Dommage qu'il ne puisse faire l'expérience, ça ferait désordre auprès des gardes qui semblent déjà avoir quelques suspicions à son sujet ... Est-ce là ce dont veux parler Abhainn ?

Il se retourne vers lui, l'observant "pour qui t'inquiètes-tu Abhainn ? Pour moi ou pour le gamin ? "Il n'y a aucune pique, aucune tentative de le gêner , il veut pose réellement la question. Il fait craquer sa mâchoire avant de s'avancer revenant prés de l'autre homme, il plaque ses mains de chaque côté des cuisses du garde se penchant sur lui, leurs visages proches. Il scrute ses expressions pour tenter de desceller le fond de sa pensée. "Ma violence ne m'a jamais semblé te gêner" il sourit légèrement en coin "ça fait partie de mon charme" il ne peut pas s'en empêcher, c'est plus fort que lui, il doit faire le malin. Même lors de conversations sérieuses ...Peut-être n'est pas si différent du garçon surpris par Abhainn en plein coït dans une ruelle sombre finalement ... "Dit moi simplement se dont tu veux me parler Abhainn, ne tourne pas autour du sujet tel une pucelle tentant de parler cul pour la première fois" il passe le bout sa langue sur sa lèvre inférieure sans même s'en rendre compte. "On se connaît assez pour que tu ne me fasses pas tant de manière. Crache le morceau. Je déciderai si je veux t'écouter ... Ou si je préfère une autre activité à cette discutions" il sourit en coin son regard sombre plongé dans celui ce son amant occasionnel, il ignore de quoi Abhainn veut lui parler avec exactitude ... Mais il est sûr qu'il ne va pas aimer.
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Message par Abhainn Ó Súilleabháin Ven 9 Mar - 10:41

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C'est pas ton genre d'être sentimental. Pas ton genre de tourner autour du pot, de faire durer le suspense, t'es pas comme ça et la plupart des gens le savent. T'es pas un sentimental, désireux de ne blesser personne, parce que tu sais combien les non dits peuvent pourrir la vie. T'en a la preuve avec Morag, à vous servir l'un  et l'autre de couverture, rien de bon n'en sort. Les rumeurs courent, les paroles fâchent et les cris blessent. Y'a plus rien de bon dans ce mariage, pourtant tu t'y accroches comme si c'était ta bouée de sauvetage, celle qui te permettra de garder le cap, de rester sur un fleuve presque tranquille. La pauvre Morag, celle que tout le monde plaindrait pour avoir un mari incapable de lui donner un enfant. Pauvre toi, dont la femme est incapable de donner la vie, comme si l'intérieur était délétère, mortifère. Au fond vous êtes à plaindre tous les deux, mais personne ne se donnera la peine d'être sentimental avec vous : ils condamneront l'un ou l'autre, pour prendre parti pour leur préféré. Comme si tout était blanc ou noir. Comme s'il n'y avait d'autre choix que d'en aimer un et haïr l'autre. « N'oublies pas un recoin. » Tu lâches machinalement, quand il se sert du torchon pour nettoyer le sang, comme tu le lui as demandé. La pénombre ne t'aide pas à voir mieux les couleurs, alors tu sais que tu ne verras pas grande différence entre l'avant l'après, mais il n'est pas obligé de le savoir. C'est ton secret. Encore un, d'ailleurs. Tu lâches un soupir, parlant de cet enfant qui plus tôt, à essayé de se rebeller. Tu l'aimes bien cet enfant, pour avoir osé, même si c'était vain. Maintenant tu sais qu'en grandissant, ce petit ne sera pas le plus amical des hommes, le plus sympathique, mais il aura deux choix de carrière : la bonne ou la mauvaise. Soit il rendra la justice, soit il fera tout pour lui mettre des bâtons dans les roues. Et t’espère qu'il choisira bien. Pourtant c'est même pas pour l'enfant que tu te fais du soucis, même pas pour ses blessures et son humiliation publique, non. C'est avec ça pourtant que tu préfères aborder le sujet, et ça se voit que t'as pas l'habitude : Seòras le sens tout de suite, tu le vois à son faciès tourné vers toi, alors qu'il s'arrête pour te dévisager et te répondre. « Oui, bien sûr... »  Que tu dis sans grande conviction, à peine plus haut qu'un murmure. Oui bien sûr, c'est de l'autodéfense, oui bien sûr il en avait le droit. Mais l'utilité ? Aucune, hormis montrer à toute la population qu'il lui était facile de briser des os, même en dehors de la potence. Qu'il ne se sentait nullement perturbé par l'idée de mutiler un jeune garçon venant de perdre son père. En somme, être un monstre. Tu l'observe sans dire un mot alors qu'il termine sa toilette, déchirant la chemise pour l'utiliser en tant que séchoir, venant vers toi avec un brin de provocation. Un léger sourire vient à tes traits, alors que tu avais bien raison : tu n'y vois pas grande différence avec ou sans le sang. La seule différence notable c'est qu'ainsi, tu ne seras pas obligé de jeter ton uniforme parce que tâché d'hémoglobine. Tu le vois s'arrêter un instant, l'esprit ailleurs, posé sur un point que tu ne distingues pas, mais trop peu de temps pour que ça soit significatif. Le regard dans le vague, tu entends sa question, ne le regardant pas dans les yeux. Non, tu sais pas pour qui tu t'inquiètes, tu te poses bien d'autres questions, et tu le laisses parler pendant qu'il reviens vers toi, posant ses mains autour de tes cuisses, t'empêchant de regarder ailleurs que dans ses yeux. Ta langue claque sur ton palais, alors que tu ne sais toujours pas quoi penser de tout ça. Et si c'était lui ? Et si tu étais un complice, parce que tu n'as pas su déceler ça plus tôt ? Si c'était ta faute, tout ces meurtres, toute cette violence ? Tu te mords la lèvre inférieure, tu refuses que ça soit à cause de toi, pourtant la question est légitime, mais elle ne semble pas traverser l'esprit du bourreau. Comme si, dans le climat actuel, tu pouvais penser à autre chose avec toute la pression qu'on met sur la garde. Toute la rancœur, et ce sentiment d'impunité que le tueur possède. Oh, ce que tu aimerais lui mettre la main dessus, et le tuer toi-même de tes mains. Pourtant. Si c'était l'homme que tu as en face de toi, te permettrais-tu de douter ? Te permettrais-tu de croire en son innocence, alors que comme il le dit, vous vous connaissez bien ? Est-ce cette connaissance l'un de l'autre qui te pousses à le croire étranger à cette vague meurtrière ? Tu n'en as aucune idée, et ne pas savoir te ronge, et que la garde n'ait pas le tueur entre ses geôles te retourne le cœur. « Comme si tu avais le choix de m'écouter ou non. » Tu lâches, sans t'empêcher d'ajouter une pointe d'ironie dans la voix. Tu souffles, parce que la question te brûles les lèvres, et en même temps tu crains la réponse. Tu crains que ça ne soit lui, et que ça confirme les soupçons des gardes. T’arrive pas à voir plus loin pour une fois et te dire que si c'est lui, la ville sera débarrassée du tueur pour de bon. Pourtant t'as pas le choix que d'en parler, tu as amené le sujet, tu as besoin d'en avoir le cœur net. « Qui as-tu tué, Seòras ? » Tes yeux plantés dans les siens, il cherche quelque chose dans les tiens, tu cherches la vérité dans les siens. « Est-ce que ce qu'il s'est passé ce matin confirme les soupçons ? Est-ce que c'est toi, le tueur d’Édimbourg ? Est-ce que c'est toi qui as massacré ces gens ? » Tu ne peux plus t'arrêter, alors que tes questions oscillent entre dégoût, crainte, questionnement, et déception. « Ce n'était plus suffisant pour toi, les exécutions ? T'en voulais plus, ou tu ne savais pas t'arrêter ? » Tes mains quittent le plan de travail pour se planter sur ses épaules, refusant qu'il ne se dégage ou qu'il esquive les questions. « Je DOIS savoir, Seòras. Je dois savoir si j'ai couché avec un tueur en série ! » Et ça te ronges, putain.



   
 
 
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Message par Seòras Ìomharach Sam 17 Mar - 21:20

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Seòras est un monstre, il le sait, Abhainn le sait, une grande partie de la ville le sait. C'est plaqué sur sa gueule, avec son regard un peu fou, et son sourire carnassier. Sa mère la sut dès sa naissance, son père s'est voilé la face durant des années jusqu'à se faire ronger parce cette idée morbide ... Son fils avait tué sa femme ... L'amour de sa vie. Était-ce possible ? Son fils faire ça à sa propre mère ? Plutôt deux fois qu'une mon couillon. Si ça ne tenait qu'à lui, Seòras serait passé à l'action bien plus vite ça lui aurait épargné bien des années de désagrément et de mauvais traitement. Il n'a jamais regretté, pour tout dire, il ne pense plus à cette femme, et presque plus à son père. Il profite simplement de sa vie actuel, ou il peut satisfaire son besoin de sang et de violence en toute légalité. Il est vrai que, parfois la chasse et l'imprévisibilité du meurtre dans la ville lui manquait, mais il était moins con qu'à l'époque. Il n'est plus aussi stupide que durant son adolescence, il est plus prudent et comprend l'avantage de la torture et des exécution sous les jupons de la loi. Surtout, qu'avec cette histoire de meurtrier, s'il était surpris en plein acte dans les rues de la ville, au vu de son comportement violent et sadique, il serait un coupable tout désigné. Ces abrutis de gardes ne chercheraient pas plus loin, ils ne remarqueraient pas que bien des soirs de tueries Seòras était occupé. Bien sûr, cela serait dommageable qu'il doive justifier ses alibis. Vu que la plus part sont également illégaux ou contre les mœurs pompeuses de l'époque. Il sourit en regardant Abhainn, qu'elle gueule ferait il en apprenant qu'il est un des principaux alibis du bourreau ? Il est certain que le garde préférais lui trancher la gorge pour le tenir au silence plutôt que de risquer de voir son secret révélé a ses collègues.

Il s'approche, lui demande ou il veut en venir. Détestant tourner autour du pot d'un sujet qu'il pressent irritant. « Comme si tu avais le choix de m'écouter ou non. » Ses lèvres s'étirent un rictus "Je peux occuper ta bouche pour te faire la fermer. Ne me tente pas Abhainn". Il sait bien qu'il en est capable. Mais il ne semble pas complètement là ... Ca lui fait froncer les sourcils "Tu vas te décider à cracher le morceau ?!" Lâche t'il du ton lasse "Tu deviens emmerdant là avec ton regard de merlan frit." « Qui as-tu tué, Seòras ? ». Ok ... Ça il ne s'y attendait pas du tout ... Un instant, un air de surprise se dessine sur son visage sévère, lui donnant un air enfantin et ... presque fragile. Une expression peu visible sur le visage du bourreau. Un instant, il se demande s'il est sérieux ? Il songe même a lui sortir la liste des exécutions passé. Mais il comprend bien vite que ce n'est pas de ces morts-là donc le garde parle. Il continue avec ses accusations et ses soupçons, il l'agrippe lui empêchant tout retrait. Son visage se refait sévère, voir ennuyé, il soupire. "Dommage que ta belle gueule soit entachée par ta connerie." Lâche t'il avec un ton sarcastique, il sourit en coin, un rictus cruel. "Tu veux savoir si j'ai tué ? Qu'est-ce que ça changerai si j'étais le tueur ? Tu me dénoncerais Abhainn ? Tu me ferais ça ?" Au lieu de s'éloigner, il se rapproche, se collant au garde, posant ses genoux sur la table pour se retrouver à califourchon sur lui, inversant les positions de force, leurs bassins se presse. "Tu prendrais le risque que je dise ce qu'il s'est passé dans ses geôles ? Que toute la ville sache que tu es une pédale ?" Il défait les premiers boutons de l'uniforme de son amant et glisse sa main pour frôler les marques de morsures qu'il lui a infligé à l'épaule. "J'ai des arguments pour prouver que je dis vrais."

Il plonge son regard dans le siens, observe ses réactions. Il retire sa main en soupirant, entourant son visage d'éphèbe de ses mains, avec ... Une certaine tendresse. "Si j'étais le tueur Abhainn ... Tu ferais quoi ?" Dit il ses lèvres frôlant celles du plus agé, une de ses mains quitte la peau chaude du dragon pour frôler le bois glacé de la table, jusqu'à trouver l'objet de ses désirs. Sans crier gare, il pousse fortement Abhainn, le forçant à s'allonger sur l'établi. Il plaque alors la lame tranchante sur la gorge musclé et frémissante. "T'es quand même sacrement con pour m'accuser ici Abhainn, tu es littéralement assis à côté de cinquante manières différentes de te tuer." Il pose son genou sur l'avant bras le plus proche des outils pour empecher le pauvre bougre de garde de chercher à se défendre avec. Il appuie un peu la lame, sans percer la fine couche opaline d'épiderme. Il sourit en l'observant de haut, avec une satisfaction de le voir dans cette position qu'il ne cache pas. Abhainn est plus grand et plus fort que lui, des deux, il a toujours était le dominateur, voir les rôles s'inverser pour une fois est plaisant. "À mon tour de te poser une question mon grand. Tu sais que j'aime le sang, que j'aime faire souffrir, tu sais que les exécutions me permettent de me satisfaire de ce côté-là. Et si, je dis bien SI je ne m'en satisfaisait pas ... Tu me penses VRAIMENT suffisamment con pour ne pas dissimuler mes traces ? Pour être aussi visible aux yeux de la ville entière ?! Tu sais bien que je ne suis pas aussi stupide." D'un coup sec, il plante le couteau avec force dans le bois de la table, juste à côtés du beau visage du garde. Il se penche sur lui, son souffle caressant ses traits. "Rassure ta conscience Abhainn, je ne suis pas le tueur d'Edimbourg, tu n'as pas couché avec un tueur en série" Il lui donne une petit tape condescendante sur la joue avant de se redresser toujours avec son sourire narquois collé au visage.
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Oh chéri, laisse moi peindre de ton sang mes lèvres. Cet accoutrement macabre me rendra divin pour mon amant. Il me faut être le plus romanesque pour ce cher Mort alors qu'il me menacera de sa faux acérée. Paradant, habillé de ton sang, je lui enverrai le message suivant : Pas ce soir bâtard
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Message par Abhainn Ó Súilleabháin Sam 24 Mar - 10:54

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Tu veux pas y croire mais c'est plus fort que toi. Il est bien trop facile de le soupçonner, de croire en sa culpabilité, d'imaginer qu'il est la source de tous les problèmes de la ville. Pourtant même toi tu n'y crois pas, même toi tu doutes, alors que tu es un de ceux qui le connait le mieux. Ou du moins, c'est ce que tu penses. Qui sait finalement si le bourreau ne caches pas encore mieux son jeu que toi, avec ta femme ? Que celui que tu invites à ta table se révèle être le meurtrier qui sévit ? Qu'il ait si confiance en lui qu'il se permette d'être ami avec la femme d'un garde et se faire inviter pour le dîner ? Tu penses ne jamais t'en remettre si c'était le cas. Toi, l'un des gardiens, complètement aveuglé par ses propres désirs au point d'en oublier sa mission première, celle de protéger Édimbourg. Faisant passer ses intérêts avant ceux de la population. C'est pour ça que tu ne veux pas y croire, pour ça que tu poses la question avec autant de véhémence. Tu dois savoir si tu es le pire abruti que la garde ait jamais compté en son sein, incapable de voir les preuves, ou si tu es juste entrain de te faire avoir par toutes les rumeurs qui sévissent au sujet du jeune exécuteur. Et il te rends fou, parce que tu sais pas ce que tu feras. Qu'importe sa réponse, tu es incapable d'envisager la suite, d'envisager même l'idée qu'il ne se décide à te tuer pour te faire taire. Tu ne l'en crois pas capable, et pourtant il n'est en rien un saint. Quand on exécute la loi avec autant d'aisance que lui avec sa potence, c'est qu'on est foncièrement pas un homme bon. T'inspires, sans jamais enlever tes mains de ses épaules. Comme si le fait de maintenir le contact allait lui faire dire la vérité. Comme si avec cette façon d'être, sur les nerfs, inquiet, tu allais le faire cracher le morceau, comme s'il ne s'attendait à n'être jamais soupçonné du meurtre d'innocents. Et puis, tu ne prends même pas la peine de relever les sous-entendus de ses mots, alors que tu lances cette question qui te brûles les lèvres et qui fais passer sur les traits du plus jeune une surprise presque palpable, continuant sans t'arrêter, parce que tu ne peux pas te taire. Tu veux pas te taire, tu veux t'ôter de cette culpabilité qui te prends aux tripes, à n'avoir ne serais-ce qu'un soupçon de complicité dans ces meurtres. Et puis, tu t'attendais à ce qu'il recule, à ce qu'il ait au moins l'air contrit, qu'il comprenne ta position. Mais non. Tu le vois dans son regard, comme s'il était irrité que tu y penses, mais qu'il s'en réjouissait assez pour aimer te voir dans cet état de nervosité. Tu me ferais ça, Abhainn? Qu'il dit, et c'est un réel coup de massue dans tes pensées. Qu'importe qu'il t'ait pris pour un con l'instant d'avant, c'est mettre le doigt sur ton incapacité à prendre la bonne décision qui fais mouche. Qui te rends malade, parce que tu sais pas ce que tu feras. Tu sais pas. Tu sais pas, et c'est le plus dur aveux que tu aies à te faire. Et il se rapproche, plutôt que de s'éloigner. Il grimpe sur l'établi, alors que tu sais toujours pas comment prendre ce qu'il dit. Tu veux pas croire qu'il te ferais ça. Qu'il oserait, qu'il oserait balancer ton secret à la face de la ville. Tu l'en sais capable, pourtant, pour lui ce n'est qu'un jeu, et ça ne serais qu'une façon amusante de te mettre dans l'embarras une nouvelle fois. De se venger de tes accusations. Et tu sais, une lueur dans tes yeux, que s'il s'avère être le tueur d'Edimbourg, tu ne pourras pas le laisser vivre. Tu ne pourras pas risquer qu'il dévoile ton secret, c'est impossible. Un frisson te parcours, alors qu'il passe sa main sous ta chemise pour sentir ces marques. Ses marques à lui. Ton visage se durcit, alors que tu es coincé. Coincé entre trop de choses, la loyauté, envers la ville, envers lui, étrangement. Et ce tiraillement, il en profite, ses lèvres approchant les tiennes, ton visage entre ses mains. Tu sais même pas répondre quand il repose la question, parce que tu veux toujours pas l'envisager. Le dire à voix haute, ce serait y croire. Le dire, ce serait avouer douter, ne pas savoir, ou au contraire en dire trop. Non, tu crois pas que tu pourras. Tu le dénoncerais pas, si c'était lui. Tu t'en occuperais toi-même parce que tu n'aurais pas d'autre choix. Ton dos heurte l'établi, et ton indécision pourrait te couter cher. En position de force, il pose sa lame contre ton cou, que tu étends en espérant y échapper. Tu es débile, Abhainn, aveuglé par quelque chose que tu n'avoues pas, et la panique perce ta carapace quelques instants. Tu te ressaisis, vite, les instincts reprenant le dessus, mais tu n'as pas le temps d'attraper un outil. Tu n'as pas d'autre choix que de l'écouter parler, si tu ne veux pas finir la gorge tranchée. Pourtant, ce n'est pas parce que tu es à sa merci que tu ne te débats pas, que tu ne cherches pas un moyen de renverser la situation. Tes yeux lancent des éclairs, et tu déglutis avec difficulté, ta gorge touchant le tranchant de la lame. T'essaies de bouger ton bras, coincé sous son genoux pour tenter d'attraper n'importe quoi pour te sortir de cette situation ubuesque. Et tu ne dis rien, le laissant dans son monologue mégalomaniaque, attendant ne serais-ce que de sentir une pointe de culpabilité dans sa voix. Une pointe de vérité dans ses mots, qui te prouverait que ce n'est pas lui, le tueur. Qu'il se contente sagement du sang de ses exécutés, ou du tiens, comme il la si bien fait remarquer. Tu t'apprêtais à réagir, mais le sursaut de surprise t'en empêche lorsqu'il plante le couteau à côté de ton visage, découpant une mèche de tes cheveux par la même. « Lâches moi. » Tu dis, alors qu'il te lances qu'il n'est pas le tueur en série. Et tu le crois. Tu le crois, parce qu'il aurait eu toutes les possibilités pour te tuer avant que tu n'aies crié. Et puis, tu sais très bien qu'on n'aurait rien entendu, on entends pas les cris des suppliciés, alors, on entendrais certainement pas les tiens. Tu te redresses, vite, le repoussant violemment pour te remettre debout, et à quelques pas de lui. « Tu es vraiment un psychopathe. » Tu craches, alors que tu as toujours l'impression d'avoir la lame autour du cou. « Tu croyais faire quoi avec cette petite démonstration ? » Tu continues, alors que tu cherches à refermer ta chemise sans le quitter du regard. « Tu me crois vraiment incapable de te dénoncer ? » Ta langue claque contre ton palais face à ce pieux mensonge, parce que c'est plus facile de dire ça alors que tu ne le soupçonne plus. Ou du moins, plus si fort. « Je t'ai à l'oeil, Seòras, et tu n'as plus intérêt à casser le bras d'un autre innocent, ou ce n'est plus moi qui viendrais te mettre en garde. » Tu dis, une expression ambiguë aux traits. « Fais profil bas. » Tu lâches, sans menace, juste un conseil, un conseil de quelqu'un qui n'as pas envie de trouver un nouveau bourreau aussi investi.




   
 
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Message par Seòras Ìomharach Lun 23 Juil - 17:58

I taste you on my tongue
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Abhainn tente de reprendre le contrôle, son rôle de dominant ... Et c'est foutrement adorable. Ça arrache un sourire en coin au bourreau, il faisait moins le fière quand la lame était sur sa gorge frémissante le fringuant garde. Il se recule, se laisse bousculer sans quitter de son regard glacial le pauvre bougre. « Tu es vraiment un psychopathe. » Il ne peut se contenir, un éclat de rire lui échappe, il s'en tient le ventre, cale son visage dans son autre main essayant de taire son extasie dans sa paume ... AH elle est bien bonne celle-là. "Sérieux ?! tu le remarques que MAINTENANT ?! Tu peux pas être aussi con Abhainn ! Ou bien t'ai-je accordé trop de crédit ?" dit il reprenant constance. « Tu croyais faire quoi avec cette petite démonstration ? "quoi ? t'as pas aimé ?" il fait une moue faussement désolé "Je pensais que t'aimais ça quand on passait à la violence tout les deux." Seòras sourit et va retirer le couteau planté dans la table, se stoppant lorsque que son amant l'ouvre de nouveau. " Tu me crois vraiment incapable de te dénoncer ? »[/b] Il perd son sourire "Tu me crois vraiment incapable de te foutre au pilori ?" il se tourne vers le brun, ah c'est fatiguant ... Il n'aime guère les grands débats de ce genre, surtout avec ceux qui lui servent principalement à combler ses désirs ... Même si Abhainn à gagné à etre un peu plus, il ne faudrait pas qu'il dépasse les bornes. « Je t'ai à l'oeil, Seòras, et tu n'as plus intérêt à casser le bras d'un autre innocent, ou ce n'est plus moi qui viendrais te mettre en garde. » Un nouveau rictus étire ses lèvres. "Sinon quoi ? Tu vas faire quoi ? hm ? Me dénoncer ? M'enfermer dans ta cave ? Je tiendrais compagnie a Morag lorsque tu sortira baiser tout les culs que tu trouves au lieux de rester avec elle !" Ironique comme accusation quand il est une des distractions du garde, et qu'il s'invite chez lui pour manger, que sa femme est une amie. Est-ce qu'il regrette ? Pas vraiment, il n'y a pas d'amour entre Morag et Abhainn, ou du moins il n'y en a plus. Et si ils ne se font jamais attrapé il n'aura pas à se faire pardonner sa "trahison."

«Fais profil bas. » Son visage se fige "merde ...t'es sérieux dans ta connerie ?" il semble blessé ... Il déglutit avec difficulté, détourne un regard emplie de larme. "Tu m'traites comme un assassin et maintenant tu me fou sous surveillance ? Aprés tout ce temps j'ai pas mérité ta confiance ? Tu me connais vraiment si mal ?" Les larmes humidifies ses joues abondamment pendant un long moment, il semble si ...Fragile en cet instant ... Il baisse la tête ses cheveux tombant en cascade devant sa gueule. Finalement, ses sanglots se change en rire cruel. Il relève un regard brulant et provocateur sur le garde. "Si tu crois que tu me fais peur Abhainn avec tes menaces de pacotilles ! Envoie moi la gardes, vas y mon grand. Je serais ravis de leurs expliquer comme tu te sert de moi et comme tu détournes les soupçons sur moi. Qui aura l'aire le plus sincère selon toi ?" Seoras est bon acteur, comment aurait il put convaincre durant tant d'année son père de son innocence sinon ? Il n'en revient toujours pas qu'ABhainn ai put le menacer ainsi ... Il aurait du le planter avec ce couteau ... Il s'approche et lui chope le cole le faisant se pencher sur lui "T'es pas mon père Abhainn, ni mon ami. T'es juste la pour vider tes couilles en moi ! Je suis pas ta responsabilité et t'es pas la mienne. T'es bien mignon, je t'aime bien mais ne dépasse pas non plus les bornes ! Je ne suis pas ta femme, et je ne suis pas ta pute je ne t'obéirais pas. Ce n'est pas de ma faute si tu me connais aussi mal et que toi et les autres gardes vous soyez tous des incapable dans la traque du tueur !" Crache t-il au beau visage face à lui. "Si t'as fini de me faire perdre mon temps tu peux aller répandre des doutes et ta consanguinité ailleurs" Il le lache finalement et lui tourne le dos retournant à ses affaires.


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Seòras Ìomharach
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Seòras Ìomharach
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“Come on, say it again. I'm a perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good!
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Oh chéri, laisse moi peindre de ton sang mes lèvres. Cet accoutrement macabre me rendra divin pour mon amant. Il me faut être le plus romanesque pour ce cher Mort alors qu'il me menacera de sa faux acérée. Paradant, habillé de ton sang, je lui enverrai le message suivant : Pas ce soir bâtard
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Is it desire or is it love that you feeling for me ? You'll want desire. Cause my love only gets you abused.


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Message par Abhainn Ó Súilleabháin Dim 28 Oct - 19:33

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C'est la colère et l'inquiétude qui t'étreignent les tripes. La colère parce qu'il a toujours cette tendance à jouer avec toi, à te provoquer, à chercher à éveiller la bête en toi. Et l'inquiétude parce que tu sais qu'un jour, malgré tout ce qu'il dit maintenant, ce sera à toi de lui couper la tête. Et qu'il va t'en faire baver entre temps. Rouge de colère, les poings serrés, tu lui fais face encore une fois, à essayer de l'intimider. Mais il ne l'est pas facilement, ce bâtard, et tu as un rictus aux lèvres, celle-ci à peine retroussée sur tes canines proéminentes quand il réponds du tac au tac qu'il te mettrait au pilori s'il fallait. Comme s'il allait réellement pouvoir le faire. Comme si la parole d'un bourreau avait plus de poids que celle d'un garde, et d'un garde bien placé hiérarchiquement. Alors tu relèves pas, tu continues ta tirade malgré ses interruptions constantes. S'il n'avait pas une telle estime de lui-même, un tel égo surdimensionné, un tel orgueil, il t'amuserais moins. Seulement s'il croit à tout ça, c'est qu'il est encore bien jeune. Trop jeune, sans doute, mais peut t'importe à toi, comme il le dit si vulgairement il n'est qu'un cul de plus sur lequel tu aimes passer du bon temps. Ton rictus s'agrandit, quand il parle de Morag, de cette cave dans laquelle tu l'enfermerais - pourquoi pas, en effet ? - et tu lèves les yeux au ciel face à son petit manège. Tu croises les bras sur ton torse, attendant la suite, alors que le plus jeune tente de te faire fléchir. Mais ça ne prends pas. Ça ne prends pas avec toi, cette fausse contrition, cette vulgaire mascarade. Il vaut mieux que ça à tes yeux, mieux que se livrer à de telles bassesses. Mais il y croit, Seoras, croit tout connaître du haut de sa jeunesse fanée, et s'il a l'option maturité acquise, tu le trouves bien enfantin de réellement croire qu'il parviendras à détruire tout ce que tu as construit, sur un simple coup de tête. Et tu ne réponds rien d'autre qu'un haussement de sourcils, même quand il s'approche brusquement de toi. Qu'il t'attrapes par le col, qu'il cherche à son tour à t'intimider, qu'il attire ton visage à son niveau. Tu trouves ça amusant, qu'il ait pu croire que son laïus allait fonctionner sur toi. A croire que rien ne peut faire fléchir vos positions, à aucun des deux. « Tu as raison. » Que tu dis, simplement, après qu'il ait terminé. Pas pour aller répandre tes doutes et ta consanguinité - bien rare d'ailleurs, dans ta généalogie proche - mais pour le fait qu'aucun de vous n'a de droit sur l'autre. De responsabilité. Tu as failli l'oublier, mais maintenant que le rappel est fait, tu en es plutôt satisfait. Pas besoin de faire attention finalement, pas besoin de croire à l'innocence de l'autre, peu importe après tout. Tant qu'il continue de faire son travail et qu'il n'y a aucune preuve d'une quelconque culpabilité, tu n'as pas d'autres choix. Tu n'es pas comme certains gardes, à créer de fausses preuves pour faire accuser un villageois, mais soit. Tu pourrais. « Mais il faut avouer aussi que ce tueur est une sacrée anguille. Toujours sur ses gardes, toujours fuyante. Comme toi. » Tu lâches alors qu'il est à quelques mètres de toi déjà, occupé à son établi à ranger ses affaires. Tu t'avances vers lui, amusé par toute sa verve et son discours plein de fiel. « Mais toi, tu ne feras aucun mal à Morag, tu l'aimes trop pour ça. Plus que moi d'ailleurs. » Tu arrives à sa hauteur, découvrant le haut de ton épaule de ta chemise, pour dévoiler des marques récentes. « Amusant d'ailleurs, puisque tu cherches systématiquement à me marquer, comme pour revendiquer des droits que tu viens juste de renier. » Arrivé à sa hauteur, l'épaule dénudée, tu jettes à terre les outils qu'il reste sur la table. Il est à côté et te toises, mais tu continues, tu ne lui laisses pas le temps de faire autre chose que ce sourire narquois qui lui reste constamment aux lippes. « Et je persiste à croire que venir ici n'est pas une perte de temps. » Lâches-tu, regard en biais, alors que tu attrapes son vêtement dans ta main, sa chemise sortant de son pantalon dans le mouvement. « A moins que cette part du marché ne te conviennes plus, maintenant que j'ai osé t’interroger ? » Un bref éclat de rire, alors que de ton autre main tu captures son menton, penchant la tête pour lui arracher un baiser violent, égratignant au passage sa lèvre grisée par le sang. « Mais si je fais le mien, fais-donc le tiens et satisfait moi ce soir, bourreau. » Tu gardes son menton dans ta main, dure et implacable, ton regard vrillé dans le sien. « Prouves moi que tu n'es pas si innocent que ça, quand il s'agit de s'amuser. » Lâches-tu, alors que la soirée débute enfin.


- clôture du rp -


   
 
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